Suite au non respect des critères établis par la loi guinéenne des Associations et ONG qui évoluent dans  l’illégalité en Guinée, Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Gl Bouréma Condé, a rencontré  les représentants des Associations et Organisations Non Gouvernementale   (ONG)  lundi 30 juillet 2018  à kaloum Objectif  de cette  rencontre est d’échanger avec les représentants des Associations sur la loi 013 qui régit les Associations en République de Guinée.

A la sortie de la salle de réunion, le ministre  Bourema Condé  a explique les causes de l’invitation des associations et ONG : « Aujourd’hui nous avons inviter les membres des associations à faire une prise de connaissance générale de la loi 013 de l’Assemblée nationale Guinéenne qui donne des directives du mouvement associatif  des ONG. Cette loi donc nous avons ensemble relit les articles principaux. Pourquoi nous  l’avons fait ? Parce que nous nous rendons compte que de plus en plus, ceux-là mêmes  qui doivent défendre la loi et qui se réclament d’elle sont les premiers à la violer, c’est  n’est pas  normal ».

 Plus loin, il soulignera que : « Si vous êtes d’abord dans un mouvement associatif, le « laissez-passer » c’est votre agrément. Si vous n’avez pas d’agrément, vous ne pouvez pas vous permettre d’exercer  dans l’illégalité. Ce dont vous vous prévalez. Il est donc important, c’est le droit de chaque guinéen ou groupe de citoyens guinéens qui en manifeste le désire d’être en possession de ce sésame qu’on appelle l’agrément », a-affiché le Ministre Bourema Condé

Pour terminer parlant de l’évolution illégale des Associations et ONG en terre guinéenne, le ministre condé précise que : « Nous avons aujourd’hui dans les liens de la culpabilité, de l’escroquerie des nombres importants des détenteurs d’agréments…Les gens se retrouvent  difficilement sur le partage d’un butin de près de 6 milliards de francs  guinéens escroqués  au titre des agréments. Parce qu’on a un agrément, on a rançonné par-ci par-là. Nous sommes souvent interpellés à partir des Ambassades extérieurs en nous demandant quel est le statut de tel agrément, nous disons on n’en pas donner. Donc il faut faire la part entre le mauvais grain et du vrai. Il faut savoir qui évolue exactement dans l’idée du mouvement associatif. » 

A noter que, le ministre à rappeler à l’ensemble des organisations de la société civile pour qu’ils soient plus pratique dans leur façon de mettre en œuvre les activités sur le terrain et de s’éloigner de la politique.

Fodé SOUMAH