C’est une nouvelle qui ne va sans doute pas plaire à Aboubacar Soumah et ses camarades ! Le Gouvernement guinéen a décidé de mettre à exécution sa « menace » de suspendre les salaires des enseignants grévistes à partir de ce mois d’octobre. Pour le nomment nous ignorons le nombre exact d’enseignants qui va être touché par cette mesure. Toutefois, un cadre du ministère de l’éducation nationale a confié que les chiffres remontent petit à petit.

Les autorités de l’éducation perçoivent cette mesure comme l’application de la règle normale en matière de grève. « Quand on grève, on n’a pas de salaires parce qu’on conçoit soi-même d’arrêter le travail et de ne pas percevoir ce qui est payé pour le travail fait. Tous les syndicalistes savent ce principe. Nous ne menaçons personne parce que la liberté est donnée à tout le monde de grever ou de ne pas grever », a martelé Kasimir Diawora, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Le SLECG d’Aboubacar Soumah qui se réunit en assemblée générale ce samedi 27 octobre à son siège va réagir face à cette décision du Gouvernement. Lequel prévient d’ailleurs que tous les enseignants qui ne seront pas touchés ce mois-ci, le seront certainement le mois prochain s’ils persistent à refuser d’aller en classe.

« C’est sûr que pour ce départ, il y a beaucoup dont les noms ne sont pas remontés mais c’est clair, même s’ils perçoivent ce mois-là, le mois prochain on va couper leur salaire. Nous ne pouvons pas condamner nos enfants à ne pas étudier. Ils ont le droit de grever, l’Etat a le devoir de prendre les contractuels sortis de ses écoles qu’on va titulariser. Tous ceux qui ceux qui sont en train de persister sont libres, mais ils seront remplacés en classe. Et comme nous avons besoin d’enseignants, quand ils seront rassasié de leur grève et revenir, certainement on va les affecter dans d’autres postes où il n’y a pas d’enseignants », a averti l’ancien secrétaire général de la FSPE.

Affaire à suivre…

 

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