C’était lors de la conférence de presse tenue le week-end dernier  au département  du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique que son secrétaire général,  Dr Binko Mamady TOURE a indiqué que « les nouveaux étudiants payeront 250 mille fg pour  leur  inscription  ».

Une décision qui n’est pas la bienvenue chez bon nombre d’étudiants  qui doivent faire les premiers pas dans les instituions supérieures publiques du pays.

A cet effet, l’un de nos  reporters est allé vers certains nouveaux étudiants dans le but de  connaitre  leurs appréciations concernant ce récent quota d’inscription pour la rentrée universitaire 2018-2019.

Pour Aminata Touré, nouvelle étudiante, orientée en  ‘’ Sciences Politiques’’ à l’université de Lansana Conté de Sonfonia , «le montant fixé par le ministère l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant notre  inscription dans nos institutions respectives , est extrêmement cher. Nos parents n’en ont pas assez de moyen pour s’acquitter. J’ai l’impression que ce gouvernement veut à tout prix s’enrichir sur le dos de ces nouveaux étudiants que je suis. Il faut qu’il renvoie ce nouveau tarif dans le cas contraire, ils feront fuir beaucoup d’étudiants qui viendront de l’intérieur ».

Quant à Mamadou Diallo, orienté à l’institut supérieur des Nouvelles technologies de Mamou, il a laissé entendre mordicus que si le gouvernement ne diminue pas conséquemment  ce nouveau tarif  d’inscription à un montant raisonnable, il préférait abandonner les études pour une autre chose parce que selon lui, il ne peut pas comprendre qu’avec cette cherté de vie actuelle au quelle certains parents ont de sérieux problèmes de joindre les deux bouts à cause cette flambée unilatérale du carburant.

« Ce même gouvernement se permet de majorer le montant d’inscription dans les institutions supérieures à 250 mille fg. Ce qui reste extrêmement grave pour nous les pauvres étudiants », a-t-il dit.

 

 

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