La Guinée est désormais sous tutelle de la FIFA depuis 48h. L’instance suprême du football mondial a finalement opté pour l’option du CONOR pour dit-on établir de l’ordre dans le football guinéen.

Une décision inattendue aux yeux de plusieurs observateurs du cuir rond. Désormais, la Guinée se retrouve pour la troisième fois de son histoire sous tutelle de la FIFA après 2001 2016. Mais en réalité, le football guinéen est l’expression des conflits d’intérêt et des combats de personnes.

Cette autre réalité vient confirmer cette thèse. Au-delà des préjugés, les faits en font foi. Depuis 4 ans, courrier et des lettres anonymes fusent de partout, pour épingler une gouvernance qui a pourtant tirer ce football de son sommeil, en lui offrant une véritable identité sur le continent.

Aujourd’hui, pour des raisons de vengeance, les ficelles sont tirées par des personnes tapis dans l’ombre afin de satisfaire leur sale besogne. Pourtant, ce genre de pratiques ne profite à personne. Tu te réjouis d’une victoire virtuelle, qui se retournera forcément contre toi un jour. Le football est facteur unificateur, par ce que la participation de tous est nécessaire.

Les combats d’égos n’ont jamais profité. Malheureusement chez nous c’est un cas pratique.

Comment expliquer, qu’à quelques jours de la participation de la Guinée à une compétition majeur (CAN), qu’une institution aussi sérieuse comme la FIFA se prête à un tel jeu, pour déstabiliser toute une nation.

Si chacun utilisait son parrain dans les instances pour combattre autrui, on restera toujours dans le perpétuelle recommencement. À l’allure où vont les choses, le football guinéen se dirige vers un blocus total et qui risque de nous plonger dans une crise interminable.

La passion du football n’a plus sa valeur dans ce pays, pour la simple raison que ce problème d’egos va toujours exister. Malheureusement au grand dame d’une presse manipulée et prise en otage, sous le regard impuissant des acteurs du football totalement divisés.

Par Lancinet Koivogui, Journaliste Sportif