C’est le prototype humain de l’arbre de vie, symbole de la protection, de sagesse, d’humilité, de générosité dont les branches s’étendent dans le ciel et les racines profondément dans la terre, unissant, selon la mythologie, trois mondes.

Ciel, terre et le monde souterrain qui unit au-dessous et au-dessus. Cette représentation symbolise la vie d’un homme, qui, au fil du temps, la tendresse et l’immensité de sa générosité ont défié toutes les prévisions et s’incrustent dans la mémoire collective comme une éternité. Sa magnanimité est sans répit. Il dépense sans calculer. Il donne sans se soucier de la couleur ethnique ou de l’odeur religieuse. Il le fait incessamment, abondamment, indistinctement et dans l’humilité. En homme bien et de biens, en étendard armure de la jeunesse et du football, Mamadou Antonio Souaré sans vouloir le nommer, et comme l’a dit Bob Marley, la superficialité de la grandeur d’âme de cette parfaite bonté ne se mesure pas à la richesse qu’il a amassée, mais à son intégrité et à sa capacité à affecter positivement ou qualitativement et quantitativement les gens autour de lui et loin de lui, comme la religion influence sur ses hommes et comme Dieu influence sur sa créature.

Plus le temps passe, plus l’homme dans son inaltérable serviabilité se bonifie. Un seul geste du gentilhomme, change une vie, crée le bonheur. Il est imbattable sur ce terrain. Il n’a de supérieur que Dieu, sans jamais d’égal humain.

Antonio Souaré est un homme exceptionnel, dont aucun texte ne peut traduire l’énormité de la grandeur encore moins un griot qui peut exprimer toute sa plénitude. Il fait pour être magnifié et chanté en tant que fierté ou contempler comme un musée de l’histoire. L’homme rempli fièrement sa part de mission sur terre, qui est celle d’être au service de son prochain sans se plaindre et sans contrepartie. Il est l’incarnation d’un patriotisme accompli et du religieux parfait. Faire du bien sans bruit, c’est du Mamadou Antonio Souaré.

Par Habib  Marouane Camara