C’est le ministère de la Justice garde des Sceaux et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright qui a présidé au lancement officiel des travaux des journées de l’Association Africaines des Juristes de Banques et Établissements Financiers (AJBEF), ce mardi 14 novembre 2023 dans un réceptif hôtelier à Conakry. L’AJBEF est une grande structure africaine qui regroupe des experts bancaires et du droit du continent. 

C’est sous le thème : « L’omniprésence de la dimension juridique dans l’activité bancaire », que la cérémonie d’ouverture sur les travaux l’Association Africaines des Juristes de Banques et Établissements Financiers (AJBEF) ont eu lieu devant plusieurs personnalités, des responsables de banques, mais également les membres de cette association qui prônent comme jamais pour le rayonnement des activités bancaires à travers la présence des juristes dans le secteur de Banques.

L’objectif de l’Association Africaines des Juristes de Banques et Établissements Financiers (AJBEF), sous le leadership de son président Me. Moussa Soumah, est de permettre aux juristes de banques d’avoir un cadre d’échange et de perfectionnement pour répondre efficacement aux sollicitations des banques.

À souligner que durant ces trois (3) jours du (14 au 16), les acteurs vont échanger autour des questions en relation avec le thème choisi pour la circonstance en vue de donner une image rayonnante aux juristes de banques par l’entremise des échanges fructueux. 

Dans son intervention, le président de l’Association Africaines des Juristes de Banques et Établissements Financiers (AJBEF), Me. Moussa Soumah parlera devant les séminaristes que :  » le choix du thème de cette année est en lien avec le postulat selon lequel, « la Banque, c’est du droit et de la comptabilité sur du support informatique « . Mais pas que. Mieux, ce ne sont pas que les juristes qui font du droit dans la banque. Même si au quotidien, nos amis exploitants bancaires ont tendance le plus souvent à peu se soucier des multiples mises en garde des juristes qu’ils qualifient d’alarmistes. lls prétendent par ailleurs que l’activité bancaire est basée sur la prise de risques, et que « si on écoute les juristes on ne va rien faire  » Cependant, les conseils des juristes peuvent, dans la majeure partie des cas, permettre de circonscrire ces risques et conséquemment, éviter certains déboires que connaissent nos banques du fait d’un mauvais montage de dossiers de crédits », rappel t-il.

Dans le même sens d’idée, parlant de ce séminaire, il notera également devant ses pairs en disant ceci :  » n’oublions pas que ce séminaire ne se limite pas aux sessions en salle. C’est aussi l’occasion de développer des relations professionnelles et de partager des idées avec vos collègues. J’encourage vivement les échanges informels et les réseautages tout au long de l’événement « , a – laissé entendre le président de l’AJBEF Me Moussa Soumah 

Pour terminer, Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice, garde des Sceaux et des droits de l’homme, en mettant un accent particulier sur la commémoration de la 23e journée annuelle de l’Association Africaines des Juristes de Banques et Établissements Financiers qui regroupe des experts bancaires et du droit du continent qui se retrouvent dans la capitale guinéenne Conakry, dira que :  » nous étions venus pour réitérer la volonté de Monsieur le président de la République et l’ensemble des membres du gouvernement à les appuyer et les accompagnés. Parce que lorsque vous prenez la thématique, l’omniprésence du droit dans les établissements bancaires soulève la question de garantie juridique et judiciaire au quelle nous, au premier rang, mais aussi tous les acteurs qui évoluent dans le secteur bancaire et surtout, les professionnels de banque. Ils ont besoin, comme le président de cette organisation, l’a signalé tantôt, ils ont besoin du soutien de tout le monde, de l’appui du gouvernement. Je crois que du fait que cela se tienne en République de Guinée, il était nécessaire que nous soyons à leur côté pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls dans cette démarche et que le gouvernement partage cette réflexion et cette démarche dans le cadre de ce que nous prévoyons en termes de refondation de l’Etat « , a-t-il affiché avec une voix assurante.

À noter qu’au cours des prochains jours, il sera question d’explorer un éventail de sujets cruciaux pour les professionnels de juristes de banques, tels que les réglementations en constante évolution, les financements, les garanties, la gestion des risques, les défis éthiques auxquels nous sommes confrontés et bien plus encore.

Fodé SOUMAH