Exif_JPEG_420

Dans sa mission de défendre les transporteurs routiers de Guinée, le président par intérim de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée (UNTRG)  déplore les difficultés dont soufrent  les chauffeurs dans les différentes  routes nationales.

Alpha Amadou Bah, le président par intérim de l’UNTRG a dénoncé tout cela lors d’un entretien accordé à notre rédaction à son domicile ce dimanche, 16 septembre 2018. Cette déclaration intervient suite à l’attaque en main armée des véhicules par des hommes en tenue militaire aux environs de trois  heures du matin dans la nuit du vendredi à samedi entre Boké et Gaoual, précisément dans le village de Fao.

Dans son explication, le président par intérim de l’UNTRG a affirmé qu’il  été informé au téléphone par un de ses membres  qu’il ya eu des braquages par des hommes en uniforme sur la nationale Boké-Gaoual, précisément dans le village de Fao. « Il ya eu des dépouillements d’une dizaine de véhicules dans le district Fao dans la préfecture de Boké, c’est déplorable pour le transporteur guinéen. Ce qui est grave dans ça, les agents de la sécurité étaient  informés de tout ce qui s’est  passé.  De trois heures du matin à 16 heures, aucun agent n’a intervenu.  C’est  vraiment déplorable ce que traversent nos transporteurs sur les routes », a-t-il déploré.

Parlant du mauvais état de la route, le représentant d’Elhadj Souleymane Cissé a déclaré que ce sont les transporteurs routiers  qui ont cotisé un montant de plus de 150 millions de francs guinéens  pour réparer  la route de Boké- Gaoual en cette saison pluvieuse.

Poursuivant, il a rappelé que le gouvernement a un  droit  de penser aux transporteurs routiers de guinée. « C’est pas  avoir seulement leur besoin sur nous. Il nous a demandé de faire la visite technique et de payer la vignette. On paye tout  ce là pour une route bien faite.  J’ai entendu aussi, le ministre des Travaux publics annonce l’instauration du pesage et le peignage en Guinée comme les autres pays de la sous région. Je crois que notre pays n’est pas arrivé à ce niveau parce que nos routes ne répondent pas  aux  normes  internationales », martèle-t-il.

Pour finir, le syndicaliste a demandé aux ministres des transports, de la sécurité et de la défense  de les aider. «  Surtout de chercher les moyen de déplacements pour les agents afin qu’ils puissent faire la patrouille », lance-t-il.

Aux transporteurs routiers de Guinée,  d’informer l’UNTRG à temps réel  de ceux qu’ils subissent comme difficulté dans les routes. « Car sans le transport pas de développement », conclut-il.

Aboubacar Pastoria CAMARA