Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a émis depuis un certain temps son avis de grève à partir du 12 février prochain. Il l’avait même déposé auprès des autorités en charge du système éducatif. Mais depuis là, rien ne filtre en termes d’ouverture de négociations avec le gouvernement.

Dans une interview réalisée ce mercredi, 07 février par la rédaction de votre site d’informations et d’analyses générales  avec le responsable de la cellule de communication de ladite fédération syndicale, les sujets comme : la grève du 12 février prochain, les ennuis judiciaires et administratifs de son secrétaire général Aboubacar Soumah ont été abordés.  Mohamed Bangoura relève des quiproquos judiciaires et administratifs visant à réduire au silence son patron.

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Bonjour Mohamed Bangoura !

Mohamed Bangoura: Oui, Bonjour.

 La grève est-elle maintenue ?

Mohamed Bangoura: Effectivement, la grève est toujours maintenue pour le lundi, 12 février 2018 sur toute l’étendue du territoire national et elle est générale et illimitée.

Vous êtes au tribunal, cette procédure judiciaire ne va-t-elle pas altérer votre combat ?

Nous avons lancé l’avis de grève bien avant que le dossier du Général Aboubacar Soumah et El hadj Portos Diallo ne soit transféré vers le tribunal de première instance de Dixinn. D’abord, c’est un dossier qui est vide,  ce contrôle judiciaire est à nos yeux nul et de nul effet, parce qu’on demande que le Général Soumah et Portos ne sortent plus de Conakry. Avant hier, dans l’après-midi, un autre acte de mutation  du Général Aboubacar Soumah a été pris, il a été muté à Faranah en qualité de professeur de lycée en situation de classe. Ça, c’est une chose et son contraire. S’il est muté à Faranah, comment pourra-t-il se déplacer pendant qu’il est sous contrôle judiciaire l’interdisant de sortir de la ville de Conakry ? C’est pour vous dire que cette décision a été prise pour amuser la galerie, elle n’a pas d’effet à nos yeux. Alors, cette procédure judiciaire n’altère en aucun cas notre combat.

Il y a-t-il des négociations depuis l’appel à la grève que vous avez lancé ?

Aucun couloir de négociation n’a été ouvert, la seule chose que nous entendons sur les ondes, c’est de parler d’une grève illégale. La question que nous-mêmes, nous nous posons, est ce que ce gouvernement mesure un peu le terme  »illégal ». Donc, nous qu’il y ait un couloir de négociation ou pas, nous restons déterminés jusqu’à ce que nos différents points de revendication soient satisfaits.

 

mosaiqueguinee