Le dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle du 28 décembre 2025 prendra fin ce lundi 03 novembre à 23h 59 mns. Plusieurs guinéens souhaitent y participer, certains sous l’étiquette des partis politiques et d’autres sous la bannière de candidats indépendants. Mais ce groupe émet des doutes mais quelques uns conditionnent leur participation. C’est le cas de Seydou M’Baye et Cet état de fait crée une situation délétère dans le paysage c politique guinéen. Lui et d’autres probables candidats indépendants tirs à boulets rouges sur les autorités à cause selon eux de manœuvre d’élimination à travers le système de parrainage.

Et d’après la nouvelle constitution, ce système de parrainage est conféré désormais aux seuls maires des communes. Les maires n’étant pas pour le moment élus ,ce sont les présidents des délégations spéciales qui jouent ce rôle qui sont nommés par le président de la transition. À en croire aux informations vérifiées ces délégations spéciales ont unanimement apporté leur soutien au Général Mamadi Doumbouya, celui même qui les a mis aux poste qu’ils occupent actuellement.

Saidou M’Baye, candidat indépendant déclaré, se veut ferme et déterminée. En dépit des péripéties il compte ne pas rebrousser chemin et entend aller jusqu’au bout de sa conviction et annonce le dépôt officiel de ses dossiers de candidature dès ce lundi 03 novembre.

« Aujourd’hui, je m’engage et je vais partir jusqu’au bout pour être candidat à l’élection présidentielle, par la grâce de Dieu. À partir de lundi, je vais déposer mes dossiers. »

L’homme politique a aussi dénoncé le coût élevé de la caution électorale, fixée à 900 millions de francs guinéens, qu’il trouve excessive mais non insurmontable :

« Nous sommes prêts à payer les 900 millions, même s’ils demandent 1,5 milliard. Ma structure est prête. Mais ce que nous voulons, ce sont des conditions justes et équitables pour tous. »

L’enfant de Hafia a profité de son point de presse pour démonter la confusion juridique se trouvant entre les textes encadrant la présidentielle.
Selon lui, une incohérence flagrante et irréfléchie existe entre la Constitution et le Code électoral concernant le parrainage des candidats indépendants :

« Dans la Constitution, on dit que ce sont les maires qui doivent parrainer les candidats indépendants. Mais dans le Code électoral, on parle des délégations spéciales, nommées par le régime en place. Si ce régime présente un candidat, comment espérer un parrainage équitable ? »

« À mon avis, c’est une exclusion pure et simple. »

Connu pour son audace et son franc parler, seydou M’Baye a fait savoir que cacophonie prouve la crise de gouvernance et de légitimité qui mine les institutions :

« Une Constitution doit être digne, responsable et rassembler tous les Guinéens, pas être taillée sur mesure. Aujourd’hui, il y a une guerre entre la Constitution et le Code électoral. Et cela, c’est dangereux pour la démocratie. »

Pour Seydou M’Baye et ses partisans, leur combat de ces jours va au-delà de la simple candidature : il s’agit d’une lutte pour la justice, la transparence et l’équité politique.

Et pour cette équité politique et la justice il promet ceci:

<< Nous irons jusqu’au bout. Rien ne nous effraiera. Nous allons compétir, et je suis convaincu que la victoire sera au rendez-vous. >>

Vue les conditions malsaines autour de processus électoral tout porte à croire que ce scrutin présidentiel du 28 decembre prochain sera décrié à cause de la transparence qui ne l’entoure pas malgré l’absence des grands parts politique connus du paysage politique guinéen depuis des lustres . Sur un terrain déjà c’est savamment miné est ce la voix des candidats indépendants parviendront à se faire entendre dans un processus que certains jugent verrouillé d’avance.

Mohamed Keita pour le makona.com