A l’occasion de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ce samedi 07 juillet 2018, le président du parti, Cellou Dalein Diallo, s’est exprimé sur un certain nombre de sujets brûlants de l’actualité, notamment les conditions dans lesquelles la loi sur la CENI a été amendée le 5 juillet 2018 par l’Assemblée nationale.

A l’entame de son allocution, Cellou Dalein Diallo a expliqué la nécessité de passer par le consensus avec le parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, pour l’amendement de la loi: « Aucune loi ne peut passer à l’Assemblée nationale sans le consensus entre le groupe parlementaire de l’UFDG et celui de la mouvance. Toutes lois qui passent, surtout les lois organiques en particulier, qui requièrent pour leurs adoptions les deux tiers des députés, il faut que l’UFDG et le RPG aient un consensus. Maintenant c’est une loi qui ne vise pas une personne, un parti, un groupe en particulier« .

Malgré le consensus qui s’est dégagé par rapport à un certain nombre de dispositions, Cellou Dalein parle d’une loi qui peut être considéré comme discriminatoire parce que tous les partis ne peuvent pas avoir des représentants à la commission électorale : « Nous avons près de 200 parts, et donc si aujourd’hui vous avez 14 sièges pour les partis politiques comment vous allez répartir si ce n’est pas par le poids électoral?« .

 

 

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