Le régime de Conakry tangue. Il s’effiloche à certains endroits. La panique s’empare de ceux qui n’auront rien à faire après Alpha Condé. Il s’agit des militants et autres cadres peu alphabétisés siégeant hélas au Parlement défunt tenu en vie par Claude Kondiano.

C’est ainsi que le député Mohamed Lamine Kamissoko veut créer l’amalgame et faire un mélange de genre. En lieu et place d’une protestation contre un 3è mandat, le dépité en cours d’arguments évoque un coup d’Etat dont se seraient rendus coupables des acteurs de la société civile et certains militaires. C’est ce qui est absolument faux : la crise est purement politico-sociale. Et non militaire. Le RPG le sait, mais il veut créer la psychose pour distraire les antis 3è mandat.Mais la pilule ne passera pas.

«Le FNDC continue l’installation de ses structures sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont en intelligence avec des groupes de criminels, de bandits pour s’attaquer aux biens des gens dans le but de provoquer un climat de panique et de violences dans tout le pays. Ils sont de mèche avec certaines composantes des forces armées pour que demain, quand il y a des troubles généralisés, ces groupes de militaires se lèvent pour prendre le pouvoir. C’est ce que veut le FNDC. Dans un pays démocratique comme la Guinée, qui peut accepter que des groupes de criminels s’organisent. Le FNDC veut provoquer des situations de trouble dans le pays dans l’avenir. Mais, c’est ce FNDC qui en partira et le peuple de Guinée dira oui à la nouvelle Constitution », a-t-il dénoncé.

Comme seule réponse au mensonge, l’UFR tranche : « Nous sommes un peuple fier qu’on a malheureusement appauvri pendant ces 9 années avec des résultats économiques les plus médiocres que l’Afrique ait connus. Même certains pays en guerre sont mieux que nous. (…). Et aujourd’hui, le peuple a compris. (…) Le combat contre le troisième mandat gagne du terrain partout en Guinée. Ils sont obligés aujourd’hui de se raviser et de revoir leurs stratégies. Le peuple de Guinée est contre le troisième mandat. Amoulanfé ! »

 

 

kababachir