Honnêtement parlant, il faut reconnaître que les joueurs évoluant dans les championnats guinéens de Ligue 1 et de Ligue 2 sont constamment exposés au danger. Les pelouses des stades qui accueillent les rencontres sont, pour la plupart, impraticables. Seuls les stades de Yorokoguiah et de Kamsar semblent encore offrir des conditions de jeu acceptables.

Ce manque criard d’infrastructures de qualité, notamment dans la capitale Conakry, expose les footballeurs à des risques élevés de blessures graves. Un véritable paradoxe pour un championnat qui se veut professionnel.

La structure organisatrice, la Ligue Guinéenne de Football Professionnel  » LGFP « , devrait impérativement procéder à une inspection rigoureuse de tous les stades avant le coup d’envoi de la saison 2025-2026. Cela permettrait de s’assurer que les pelouses répondent, au minimum, aux standards exigés pour un championnat professionnel. Malheureusement, cela ne semble pas être une priorité.

On ne peut pas se prétendre  » professionnel  » sans en assumer les exigences. Comme le dit l’adage : on ne peut pas s’appeler lion et refuser de bondir sur sa proie. La LGFP doit incarner ce professionnalisme qu’elle revendique, sinon son rôle perd tout son sens.

Il est donc urgent et nécessaire de renouveler les pelouses des stades abritant le championnat, pour l’honneur du football guinéen et pour la sécurité de nos joueurs.

Fodé SOUMAH pour lemakona.com