Le voyage au Fouta pour rencontrer les sages n’aura pas été du beurre à couper pour la bande à Mouctar Diallo, Bantama et les autres. Après avoir été lavé publiquement, tout honteux, le ministre Thierno Ousmane Diallo du Tourisme se lâche devant la notabilité du Fouta: « Chacun de nous à sa façon de parler avec le chef de l’Etat pour lui permettre de comprendre, nous avons capté et compris le message et nous l’acceptons. Nous n’avons pas l’habitude de l’hypocrisie. »

Et d’ajouter chez nos confrères d’aminiata.com : « Nous vos parents et fils proches du président, nous appartenons à un gouvernement, nous choisir pour l’épauler vise à lui dire ce qu’on croit être là vérité. Mais on peut penser bien faire et se tromper. Nous nous sommes nommés et vous vous êtes des imams, nous ressortissants du Fouta dans le gouvernement, nous croyons en Dieu, c’est une certitude, il est aussi une certitude que seul le pouvoir divin est éternel. Être ministre, ressemble à grimper dans un arbre jusqu’à la cime, il ne reste plus alors que la descente et deux façons sont possible, la douceur ou la brutale. »

Ces ministres ressortissants du Fouta n’ont jamais levé le petit doigt pour dénoncer les exactions perpétrées contre les civiles de l’Axe, encore moins en régions, notamment à Kankan, Labé et ailleurs. Ils se sont contentés, hypocritement, à acquiescer, en affichant sourire jaune. El Badrou et ses coreligionnaires ne se sont pas fait prier pour remonter les bretelles aux ministres-hypocrites. C’est le prix de la compromission collective. Honte à vous, ministres sans cœur !

 

kaba bachir