Les travaux sur la 19e assise statutaires de l’association africaine des hautes juridictions francophones  » AA-HJF » ont pris fin ce mardi 5 décembre 2023 dans un réceptif hôtelier à Conakry. C’est le président du Conseil National de la Transition « CNT » Dr. Dansa Kourouma qui a présidé la cérémonie de clôture après deux jours (2) d’échanges entre les hommes de droits africains sur le sol guinéen.

Comme lors de la cérémonie de lancement, à cette clôture, on note également la présence d’éminentes personnalités du droit, des présidents et anciens présidents de cours suprêmes et constitutionnels, de professeurs d’université de droit privé et public, de présidents de cours et tribunaux venus du Bénin, du Togo, du Niger, de la France, etc… 

  » LE DROIT TRANSITOIRE EN AFRIQUE  » était le thème principal de la 19e assise statutaire de l’assemblée générale de l’association africaine des hautes juridictions francophones  « AA-HJF » en République de Guinée. Cette assise a connu la forte mobilisation des institutions nationales, internationales, mais aussi la mobilisation incontournable des partenaires pour la grande réussite de l’événement comme il a toujours été d’ailleurs sur des notes remarquables.

L’association africaine des hautes juridictions francophones AA-HJF, à travers toutes les déclarations s’engagent à œuvrer en faveur de la collaboration entre les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaire dans le respect de leurs attributions respectives, de l’indépendance et de l’efficacité des juges à accomplir leurs fonctions avec rigueur probité et responsabilité, ce faisant raffermir la confiance entre les citoyens et la justice. Les membres de l’association expriment leur disponibilité à accompagner au plan technique, les processus de transition dans le cadre des activités du réseau Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones l’AAHJF.

C’est dans cette optique que les membres de l’association AA-HJF, exhortent les autorités nationales à faire confiance aux acteurs de la justice en mettant la barre haute avec des recommandations dont entre autre : la garantie par les Etats de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance des juges, les sorties de crise dans des délais raisonnables, l’accomplissement par les juges de leurs fonctions dans le respect de leur serment et de l’observance par ceux-ci en toute circonstance de leur déontologie et de leur régime de responsabilité. 

À noter qu’il a été recommandé spécialement au bureau de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF), de mettre en étude la création d’un observatoire sur l’indépendance et la responsabilité de la justice.

Fodé SOUMAH