« Nous n’avons pas réussi à avoir jusqu’à présent 5 ou 10% d’électrification dans ce pays. Nous avons tenté de monter des dossiers, de travailler là-dessus et honnêtement rien n’a abouti. Je me suis rendu compte que cette gouvernance-là ne pouvait pas nous permettre d’avancer dans le sens que je souhaitais. Donc nous allons revenir sur ces questions-là et nous allons les porter surtout à la connaissance de la population. Ce qui n’avait pas été correctement fait. Et aussi le porter à l’Assemblée nationale où nous avons le présent groupe parlementaire. »

Ce long extrait signé de Sydia Touré, alors Haut représentant fraichement démissionnaire tranche avec la sortie plutôt dithyrambique du ministre Taliby Sylla.

Extrait : « A l’avènement du président Alpha Condé en 2010, sur l’ensemble des capacités installées (235,15 MW), seules 118 MW étaient disponibles, sur une demande d’environ 300 MW sur le réseau interconnecté de Conakry. A cette époque, 60% de la population de Conakry manquait l’électricité. Comparativement aux régimes précédents, la IIIème République a installé sept fois plus de puissance que la Ière République et deux fois plus de puissance que la IIème République. Et tout cela dans trois fois moins de temps (8/26 ans et 8/24 ans). L’arrivée de Souapiti avec ses 450 MW en 2020 augmentera la puissance installée de la IIIème République à près de 1000 MW en moins de 10 ans, soit 100 MW par an. »

Certainement, à la décharge de Sydia Touré, le ministre annonce des études de faisabilité des sites de Kogbèdou et Frankonédou (110 MW) déjà réalisées. Celles de Keno (7 MW) à Guéckédou, de Touba (5 MW) dont les travaux ont débuté, de Fèkènè, de Kakara, de Gozoguézia et Daboya, mais aussi de quatre microcentrales (Lokoua, Tinkisso 2, Foko et Kambali), aujourd’hui réalisées. C’est tant mieux. kababachir