ABIDJAN- Il était là ici, à Abidjan, lors des tirages au sort des phases finales de cette CAN 2024. Pour rappel, Tanou Diallo était l’officier média de ce grand évènement qui annonçait les couleurs de la compétition que le pays organisateur et que les observateurs décrivent comme étant la meilleure de de l’histoire du continent.

Pour ses résultats sans doute jugés satisfaisants, le Guinéen bénéficie de la même confiance, en se faisant désigner comme officier média de la finale. Une finale qui doit opposer la Côte d’Ivoire au Nigeria. Une responsabilité qui révèle l’envergure du crédit que notre compatriote a réussi à engranger dans les arcanes de la CAF. Officier média d’une finale comme celle de ce soir, ce n’est en effet pas une banale responsabilité. L’événement, faut-il le préciser, qui va connaître la présence de plus de journalistes que d’ordinaire. Des journalistes venus de tous les quatre coins du monde. Mais nul doute qu’il sera, une nouvelle fois, à la hauteur. Parce que pour lui, les défis de ce type, sont faits pour être relevés.

Tanou Diallo partage son quotidien entre le stade, la salle de conférence et le centre média. Pour l’ancien journaliste de Guineenews, aucun détail n’est négligé. Car il sait que la différence y réside et que son choix aussi en dépend. Au pays, Tanou mérite mieux. Beaucoup mieux que le Syli qui a été célébré, malgré sa défaite en quart de finale contre une équipe de la RDC, qui n’a gagné que face à la Guinée en 7 confrontations a la CAN, soutient-on. Après cette élimination peu honorable du syli, Tanou Diallo est aujourd’hui le seul qui maintient le nom de la Guinée dans les discussions au sommet du football africain.

Mognouma CISSÉ, envoyé spécial à Abidjan