On en sait un peu plus sur le contrat de bail du Port Autonome de Conakry qui fait polémique et qui suscite la colère des travailleurs.

Selon une source syndicale, « Le Contrat de vente a été signé à huit-clos, il n’a jamais suivi les procédures normales. Pendant 30 ans la guinée n’aura aucun droit sur le port. Pour la suite, le peuple de guinée n’a que 18℅ comme taux d’intérêt. Ce qui n’est   pas  du tout  profitable pour le bas  peuple  », révèle le syndicaliste Magassouba , qui crie au bradage d’un patrimoine national.

Mais ce n’est pas tout ! La même source rapporte qu’il est  mentionné aussi dans ce contrat « que pendant 10 ans, les turcs ne paieront ni de taxe douanières, ni de taxe portuaires, encore moins la taxe sur la valeur ajoutée sur les (TVA). En plus, « pendant ces 10 ans, ils ne travailleront qu’avec les redevances du port. C’est-à-dire, ils n’injecteront jamais leur argent dans ce port durant ces 10 ans », a indiqué le Syndicaliste, visiblement déçu de cette attitude des autorités guinéennes.

Mais ce qui est encore inquiétant, poursuit le syndicaliste,  «Il est écrit dans ce même contrat que les turcs vont licencier tous les travailleurs du port autonome de Conakry. Tous ceux qui seront mis hors du port ne seront pas indemnisés, ils n’auront aucune chance de négocier avec les partenaires turcs», déplore-t-il.

Pour sa part, Louis M’Bemba Soumha,  Secrétaire général de l’USTG, qui apporte son soutient à la section syndicale du Port, exige la copie du contrat qu’il considère nul et de nul effet

« Il faut que nous recevions tout le contrat de bail du port, nous savons qu’il y plus de 100 pages du contrat de bail. Nous allons l’étudier à la lettre, et nous allons démontrer que ce contrat est nul et non effet », prévient-il.

Pour l’instant, les autorités refusent de communiquer la dessus alors que l’inquiétude grandit chez les travailleurs du port, dont plusieurs sont menacés de licenciement.

 

 

Kababachir