Depuis la diffusion du communiqué pris par le nouveau ministre du budget, relatif à la suspension de la vente des vignettes, les langues se délient, les journalistes aussi pour leur part, en font le sujet privilégié de leur plateau avec parfois des analyses teintées de plus de passions.

La décision de Ismaël Dioubaté de suspendre la campagne de vente lancée en catimini par son prédécesseur, était la chose la plus attendue et sollicitée par les responsables de l’administration fiscale, au regard de la démarche biaisée, adoptée par la hiérarchie.

C’était au mois de mai, quand l’ancien patron du budget, aujourd’hui ministre conseiller à la présidence, a ordonné, non pas au directeur des impôts, le seul habilité à exécuter ce genre de décision, mais plutôt au chef du service en charge de cette question, au sein de cette administration fiscale, en l’occurrence, le responsable de la TUV (taxe unique sur les véhicules), de lancer la campagne de vente des vignettes.

En ce moment, il n’y avait que 13% des vignettes disponibles par rapport au besoin exprimé.

Il aurait été alors conseillé par l’administration fiscale à la tutelle, de s’abstenir de lancer cette campagne de peur de subir les conséquences d’une rupture qui pourrait forcément advenir.

Autre précision importante, la valeur faciale de ces nouvelles vignettes, ne correspondait pas au prix de vente, c’est-à-dire que le montant d’achat écrit sur les vignettes, ne correspond pas au prix de vente réelle. Un véritable paradoxe imputable à ceux qui ont lancé la commende !!!

Il s’agit donc pour ceux qui se sont donné le droit de commander de ces vignettes, du budget et des finances qui, faut-il préciser, qui ont dessaisi le trésor qui le faisait habituellement jusqu’en 2016, date qui correspond aux nominations des ministres Maladho et Doumbouya, à la tête de ces départements.

Autre précision toute aussi importante, c’est que les discussions étaient engagées avec la société de téléphonie Orange dont l’implication l’année dernière dans la campagne, a permis d’avoir des chiffres records.

Cette société, a demandé, d’après nos sources, une revalorisation de leur prestation pour passer de 1000fg par vignette à 7500fg.

C’est en dépit de tous ces facteurs, et sur le dos du directeur Makhissa, pour des raisons propres au ministre qui a pris la décision, nous a confirmé un des hauts responsables du ministère que nous avons joint, que la vente s’effectuait en dehors des structures des impôts, faut-il aussi préciser.

Nous y reviendrons pour d’autres détails !

 

Mosaiqueguinee