A l’occasion de la célébration de la fête internationale des travailleurs ce 1er mai 2018 sur l’esplanade du palais du peuple, les centrales syndicales dans leur feuille de route, demandent à l’Etat guinéen la revue à la hausse du Smig de 440 mille à 1 million 200 mille francs guinéens.
Sur la liste des dizaines de points qui constituent le cahier de charge qui a été mentionné par le doyen Louis M’bemba Soumah, secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée(USTG), figurait entre autres:
« La révision à la hausse du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 440 milles à 1million 200milles. L’arrêt des licenciements abusifs dans les entreprises et sociétés privées et para-publiques ; La création avant fin juillet 2018, du tribunal administratif – Le paiement des pensions des retraités au même moment que les salaires des actifs ».
Dans le même sens d’idée, les syndicalistes ont aussi mis un accent particulier sur le cas des anciens fonctionnaires retraités, sur ceux le cahier de charge précise:
« L’augmentation des pensions de retraite concomitamment à chaque augmentation de salaire ; L’accélération de la reprise des entreprises fermées entre autres SOTELGUI, Friaguia, Salgudiya,… ; La mise en œuvre rapide du programme des logements sociaux en faveur des travailleurs ; La suppression des barrages non conventionnels ; La prise en charge intégrale des points de revendications de la Fédération Syndicale des Transports en date du 26 avril 2018 »,
A noter que, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est jusqu’ à présente fixé à la somme de 440 milles GNF en Guinée.
Fodé SOUMAH