Les Forces sociales de Guinée ont voulu organiser lundi 23 juillet 2018, une marche qu’elles ont dénommées « Marche de la dignité ». Mais étant interdite, elle a été violemment dispersée. Un membre de l’Institution nationale indépendante des droits humains qui faisait le monitoring de la marche a été agressé par des gendarmes à la Tannerie.
Dans une déclaration qu’elle a rendue publique ce 23 juillet, l’Institution nationale indépendante des droits humains (INIDH) s’est dit préoccupée par la crise sociale née de la hausse du prix du litre de carburant à la pompe. Elle a par l’occasion, condamné l’agression dont a été victime un de ses déployés sur le terrain pour faire le monitoring de la marche.
« Ce lundi 23 juillet, l’un des commissaires de l’INIDH, M. Kabinet CAMARA, en mission de monitoring des manifestations a été agressé par des gendarmes postés à la Tannerie dans la commune de Matoto, malgré la présentation de son badge et de son ordre de mission », peut-on lire dans cette déclaration.
L’institution demande à ce que les auteurs de cette agression soient identifiés : « L’INIDH regrette ces agissements inacceptables et exige que les auteurs soient identifiés et sanctionnés conformément à la loi. »
Voici l’intégralité de cette DÉCLARATION
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