Celui qui a foi en la providence, finit par avoir toujours raison. Dans un passé récent, Mamadou Antonio Souaré a été la cible des individus de tout acabit, l’accusant de tous les maux du football guinéen en le traitant de tous les noms d’oiseau. En homme de foi résigné et responsable, il a su contenir toutes les attaques dirigées contre sa personne. La providence n’est pas sentimentale, elle est éternelle, elle est la souveraine maitresse des événements qu’elle ordonne, ou qu’elle permet. Dans cette vie, il faut faire son devoir là où le destin vous a placé, le véritable devoir consiste à choisir sa place et à modeler consciemment sa situation. Le caractère d’un homme fait son destin. Ses détracteurs parmi lesquels des pseudo journalistes sportifs plus alimentaires qu’objectifs, ont procédé à une campagne de diffamation et de discrédit contre lui. Il a été rendu responsable de la débâcle du football guinéen avec une telle conspiration qu’il a eu à sa suite une meute d’individus mal informés et mal intentionnés pour le dénigrer et le saboter.
Celui qui par son mérite a réussi à redorer le blason terni du football guinéen, celui dont le seul nom était source d’espoir pour ces dizaines d’artistes et footballeurs, n’a jamais considéré ces balivernes car en réalité, ce ne sont que des désœuvrés et des nécessiteux qui peuvent se livrer à une telle basse besogne. Celui qui passe toute sa vie à critiquer ne sera jamais critiqué. Un tel acte est l’œuvre des pauvres d’esprit, des petites personnes taillables et corvéables à merci. Ce ne sont que des envieux, jaloux du bien-être d’Antonio Souaré auquel ils ont juré de nuire par hypocrisie, ingratitude et malhonnêteté.
Le blanc rongera toujours le noir, avec le temps tout ce qui a été échafaudé contre lui est en train de s’écrouler comme un château de cartes. Ceux qui jadis étaient ses détracteurs, ses diffamateurs n’ont pas eu honte de manger leur vomissure en cherchant à faire leur mea-culpa. Cette cabale était si forte et si bien organisée que ses ennemis ont réussi à l’écarter de la Fédération Guinéenne de Football, pour pouvoir mettre à dessein leur désir maléfique. En patriote aguerri, il a continué à faire le mécénat pour les jeunes artistes et footballeurs et à s’occuper de ses activités d’opérateur économique.
Un grand homme pense qu’il faut laisser le passé dans l’oubli et l’avenir à la providence. Avec humilité il agit toujours dans le respect de la nature humaine. La haine et le mépris ne lui ressemblent pas, il a su toujours se mettre au-dessus des contingences, orienter et diriger avec sérénité les activités de son objectif : la réussite. La place de l’homme dans la vie est marquée non par ce qu’il sait, mais par ce qu’il veut et ce qu’il peut. L’hostilité que nourrissent souvent certains individus n’est rien d’autre que leur impuissance à parvenir dans les situations dont ils n’ont pas la maitrise.
L’histoire retiendra qu’Antonio Souaré a été un des premiers à fonder une académie de football en Guinée, ce qui prouve à suffisance sa parfaite maitrise de ce domaine. N’en déplaise à ses détracteurs, Antonio Souaré est vraiment l’homme de la situation, le seul capable de redorer le blason terni du football guinéen. Non seulement il a les compétences mais il jouit d’une considération continentale qui le met au-dessus de tous ses adversaires. Il a un mérite exceptionnel qui ne lui a pas été octroyé mais qu’il a conquis par sa capacité extraordinaire de combattant inéluctable pour son devenir. Son retour dans les instances sportives nationales sera le triomphe de la vérité et la rédemption du football guinéen. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il faut lui reconnaitre cette valeur qui fait de lui la solution au marasme du football guinéen. Pour la réhabilitation du football guinéen, il faut admettre le retour de cet homme providentiel du sport guinéen Antonio Souaré.
Les joueurs, les artistes pleurent au nom d’Antonio Souaré comme pour dire qu’il a un rôle messianique dans la résurrection de la culture en général et du football en particulier. Les amis de la vérité sont ceux qui la cherchent et non ceux qui se vantent de l’avoir trouvée. Cette déchéance du football guinéen a de large répercussion sur l’avenir des jeunes footballeurs qui sont privés de mesurer leur talent avec les joueurs des autres pays. Évoluer à vase clos conduit à l’étiolement.
Celui dont le seul nom fait renaitre l’espoir chez les jeunes et créer la panique dans la meute de ses détracteurs, Antonio Souaré mérite amplement l’honneur et le respect dont il jouit de la part des joueurs et artistes de Guinée. Il a toujours attiré vers son pays les avantages de ses relations et la respectabilité de sa personnalité. Par humilité, par grandeur d’âme et en dehors de toute considération sociale, il a prouvé pendant sa présidence sa magnanimité, sa disponibilité et son amour pour le football guinéen qu’il veut grand et fort. « La parfaite valeur de l’homme est de faire sans témoins ce qu’on serait capable de faire devant tout le monde » dit une sagesse.
Puisque le masque de Bouba Sampil est tombé, puisque l’on s’achemine vers un nouveau congrès, il est temps de réfléchir et de choisir la bonne personne. Une sagesse africaine enseigne : « Retourner à son ancien mari n’est pas de la frivolité, c’est qu’on n’a pas trouvé meilleur ». C’est le peuple de Guinée qui réclame aujourd’hui Antonio Souaré et on dit souvent : « Vox populi, vox dei » la voix du peuple est la voix de Dieu.
Famany CONDE