Le regroupement des joueurs du Syli national dans un hôtel de Conakry prend une autre allure moins honorifique pour le football guinéen.

L’ambiance qui y a régné récemment lors du match Guinée Libye ici à Conakry comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018 en dit long.

Un laissé aller total transformant du  coup l’hôtel des joueurs en une véritable maison de prostitution. Ce brouhaha d’indiscipline a été une aubaine pour certains de vider leur libido à la veille d’un autre match décisif contre la Libye à Monastir pour le compte de  la cinquième journée.

Gangrenés par un manque de patriotisme sans précédent, ces  »FAUX » professionnels n’ont qu’une seule envie. Celle de se remplir les proches au détriment du contribuable guinéen.

Tout ceux-ci couplés par un  regard égoïste sur la volonté incessante des amoureux du ballon rond, à voir leur équipe nationale reprendre le flambeau continental, et une première qualification à une coupe du monde.

De manière éclairée, et avec une profonde aberration, il a été permis de comprendre les joueurs dans leur mouvement.

À l’hôtel, certains du groupe, pourtant venus défendre les couleurs nationales, ont eux l’audace d’y séjourner avec leurs familles et d’autres avec leurs copines de quartier. Un autre élément évoluant dans un club huppé du championnat local se régalait avec de la chicha en compagnie de son clan de filles. (Ceux qui se sentent  morveux se mouchent).

À tous ces facteurs effroyables, l’amateurisme de la sécurité déployée pour la circonstance n’était pas en reste. Tous se sont fondus aux supporters. Chose qui a ouvert la porte à une ruée de jeunes civiles et de bérets rouges à envahir l’enceinte du d’y l’hôtel. Du coup les  certaines chambres d’hôtel des joueurs ont pris une autre déclinaison.

Nous y reviendrons

Djalma