Conakry, Guinée : Le gouvernement a présenté ce lundi 5 novembre 2018 au Parlement la loi des finances initiales pour l’année 2019. Cette présentation intervient un mois après l’ouverture de la deuxième session de l’Assemblée nationale appelée session budgétaire.

Cet exposé a connu la présence à l’hémicycle de l’ensemble des ministres du pool financier. Cette année, les ministères des services sociaux de base ont connu une légère hausse.

C’est un véritable exercice auquel vont désormais s’atteler les élus du peuple durant les 55 derniers jours de l’année. Le travail consistera à analyser en profondeur les recettes et dépenses du pays pour l’année 2019.

Aux dires du ministre Budget, les services sociaux de base constituent cette fois la priorité du gouvernement.

IL N’Y A PAS DE DÉVELOPPEMENT SANS L’AGRICULTURE, L’ÉLEVAGE, LA SANTÉ ET LES AFFAIRES SOCIALES, CE SONT LES PRIORITÉS SUR LESQUELLES REPOSE LE GOUVERNEMENT POUR ESPÉRER AVOIR UN DÉVELOPPEMENT. IL N’Y AURA PAS DE DÉPARTEMENT BUDGÉTIVORE, MAIS PLUTÔT DE DÉPARTEMENT PRIORITAIRE’’ A INDIQUÉ ISMAËL DIOUBATÉ MINISTRE DU BUDGET.

Cette année, la valorisation des allocations budgétaires des ministères de l’élevage, de l’agriculture et les affaires sociales vise à réduire considérablement la pauvreté dans le pays, a indiqué Mamady Camara chef de département de l’Economie.

LA CROISSANCE DOIT ÊTRE INCLUSIVE ET PERSONNE NE DOIT ÊTRE LAISSÉ POUR COMPTE. COME VOUS LE SAVEZ LE GOUVERNEMENT A FAIT DES EFFORTS COLOSSAUX POUR RÉDUIRE L’INFLATION. ON EST PASSÉ DE 20 À 8 POUR CENT EN L’ESPACE DE DEUX ANS. L’IDÉAL EST QUE CELA SE FASSE RESSENTIR SUR LE PANIER DE LA MÉNAGÈRE PARCE QUE C’EST LÀ CHACUN PREND SON COMPTE’’.

Toutes ces démarches, selon la ministre du Plan, s’inscrivent en droite ligne dans un document cadre appelé PNDES défini par le gouvernement depuis 2016. Un plan national de développement économique et social bâti sur la bonne gouvernance, la croissance inclusive, le développement du capital humain et celui naturel. Tout cela concourt, selon Mama Kani Diallo, au développement des infrastructures notamment les transports.

Prévu au plus tard le 15 octobre cette année, le dépôt du projet de budget au parlement a connu un retard soit de 20 jours. Un état de fait que certains élus n’ont pas manqué de dénoncer en plénière.

Le retard s’explique par les dernières améliorations qu’a connu ce document auprès des partenaires techniques et financiers de la Guinée a conclut le gouvernement.

Source guineetime