Alors que la crise dans le système éducatif Guinéen, ne fait que perdurer, le Premier ministre, a été une nouvelle fois, un peu plus clair, quant à l’issue de ce mouvement de grève déclenché depuis plus de deux mois.

Sur les ondes de la télévision nationale, le chef du gouvernement, a avoué que c’est un sujet difficile.

Difficile, dit-il, parce l’Etat fait face comme dans toute situation économique, à la difficulté d’allouer des ressources limitées face aux besoins multiples.

Dr Kassory Fofana, ajouta qu’une autre augmentation n’est pas possible.

«On ne peut pas le faire… Mais pourquoi, on ne peut pas le faire. C’est parce que, le programme national de développement économique et social, est soutenu au minimum, à hauteur de 30% par la communauté internationale. Donc, on n’est pas libre de décider comme on veut. Quand on a décidé, en début d’année, de l’augmentation des 40%, le programme a été suspendu avec Washington et les conséquences sont dramatiques pour la Guinée. Il a fallu beaucoup d’efforts du président de la République, du gouvernement de l’époque pour mener un plaidoyer consistant pour ramener un recadrage du programme», a-t-il expliqué.

Le chef du gouvernement insistera par la suite, sur la non-faisabilité de cette exigence du SLECG, tout en invitant leurs interlocuteurs à voir la réalité des choses.

«Que nos interlocuteurs comprennent que dans une telle situation, sauf si on veut être irresponsable, il n’est pas possible de changer en 2018-2019, ces niveaux de salaire, parce que ça couperait la Guinée de l’aide internationale. C’est de cela il s’agit. Ceux, qui croient que le gouvernement refuse de négocier, c’est pas vrai…», a-t-il ajouté.

Toujours dans la même logique, Kassory Fofana mentionnera, qu’il n’y a pas d’exemple dans le monde, où une augmentation de 40%, est intervenue pour tous les fonctionnaires et que dans la même année, on demande encore d’autres augmentations.

Source mosaiqueguinee.com