La Guinée regorge une centaine de marques d’eau minérale qui en général ne répondent pas aux normes de qualité et des bonnes pratiques d’hygiène. Généralement ces sociétés des eaux minérales sont installées dans des quartiers en plaine famille avec des installations qui laissent à désirer. Et la plupart de ces sociétés ne disposent pas des documents légaux leur permettant d’exercer une telle activité. Il suffit juste d’avoir un forage dans sa concession, avoir la machine d’emballage pour disposer sa société d’eau minérale en Guinée. Pourtant, il y’a un cahier des charges à remplir avant de réaliser un tel projet, rappelle un spécialiste.

Comme la production fait défaut, la conservation aussi en connaît autant. Après production, les sachets  d’eau sont stockés dans des magasins sans aucune condition de stockage qui permet de sauvegarder la saveur de leur contenu.

Au-delà de tous ces facteurs, l’abondance de ces eaux minérales a d’autres conséquences sur l’environnement. Les sachets jetés contribuent à la pollution de la nature.

Interrogés, quelques patrons de ces marques d’eau disent avoir payé régulièrement les taxes qui les sont adressées et confirment ne jamais avoir reçu une équipe du service du contrôle de qualité pour des inspections.

Malgré ces difficultés évoquées, l’Etat guinéen reste inerte  face à cette situation qui pourtant constitue une menace réelle pour la santé publique.

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