C’est ce, mardi 26 juin 2018 dans un complexe hôtelier de la place que la journée internationale des nations unies a été célébrée  sous le thème : « pour une Guinée  sans torture », une manière de soutenir inlassablement les victimes des tortures dans le pays.

Cette cérémonie qui a une dimension internationale a regroupé  plusieurs organes évoluant dans le domaine de la lutte contre la torture faite aux hommes. Notamment les associations de défense des Droits de l’homme, les officiers de la police judiciaire et d’autres partenaires de lutte contre les violences.

A l’entame de son intervention, Hadja Asmaou Diallo, la présidente de l’AVIPA Association des victimes et parents du 28 septembre précisera que : « Cette journée est l’occasion d’appeler toutes les parties prenantes, où ils se trouvent ; à s’unir pour soutenir les centaines de milliers de personnes dans le monde qui ont été victimes de la torture et celle qui sont encore torturées aujourd’hui ».

Selon elle, « La torture demeure rependue et il y a des victimes dans toutes les régions du monde. Les études montrent qu’un nombre choquant de personnes sont mêmes favorables à son utilisation. En Guinée, force est de reconnaitre que la pratique de la torture demeure encore dans certains lieux de détention »

Plus  loin, elle a souligné que la Guinée a enregistré beaucoup d’avancées en matière de la lutte contre la torture : « Certes, en matière de lutte contre cette pratique barbare, notre pays a connu des avancées significative dans la réalisation de ses obligations internationales par la ratification du 10 octobre 1989 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels »

Pour terminer, Louis Marie Boka, le représentant du haut commissaire des droits de l’homme en Guinée, a pour sa part expliqué que : « La convention contre la torture adoptée par l’assemblée générale de 1984  et ratifiée par 163 Etats est l’instrument le plus complet en droit international. Elle interdit la torture en toute circonstance. Les principes contenus dans ce traité sont aussi pertinents. La torture est un crime. Elle ne peut jamais être autorisée, ni justifiée même dans des contextes d’urgence, d’instabilité politique, de menace de guerre ou même en tant de guerre. Les Etats ont l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les actes de torture dans n’importe quel territoire relevant de leur juridiction ».

A noter que ceux qui commettent des actes de torture seront poursuivis  où qu’ils se trouvent. Et les victimes de torture ont droit à la réhabilitation et à la réparation, selon les organisations internationales de droits de l’homme.

La photo de famille de la cérémonie

Fodé SOUMAH  pour lemakona.com