Alors que l’opposition se mobilise activement contre une révision de la constitution pour maintenir Alpha Condé au pouvoir, Amadou Damaro Camara rappelle un droit pour l’actuel chef de l’Etat.

Selon le chef de mouvance présidentielle au parlement, Alpha Condé ne peut pas toucher l’actuelle constitution. En revanche, le droit lui permet de présenter une nouvelle constitution s’il le désire.

« La Constitution actuelle a verrouillé  le problème de deux mandats. Donc, on ne peut pas réviser cette constitution et changer cet aspect. Mais une nouvelle constitution peut être proposée par l’Exécutif. Si elle est approuvée par la majorité simple seulement à l’Assemblée, il faut un référendum. Si elle est approuvée par la majorité qualifiée des 2/3 on n’a pas besoin de référendum. Alors si tel est le cas, nous ne serons plus dans la troisième république. Nous serons dans la 4ème république. Tout mandat à la suite de la promulgation ou de l’approbation d’une nouvelle Constitution est le premier mandat de cette République », a expliqué Damaro Camara interrogé récemment par notre reporter à Conakry.

Ce scénario qui donne des sueurs froides aux opposants d’Alpha Condé est déjà mis en pratique par le président Ouattara en Côte d’Ivoire où une nouvelle constitution a été adoptée. Désormais, s’il le souhaite Alhassane Ouattara pourrait se représenter en 2020, après deux mandats successifs à la tête du pays.

Quand à l’opposition guinéenne, elle avance en rangs dispersés pour espérer une alternance en 2020. A ce jour, Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et Lansan Kouyaté peinent à s’entendre sur la stratégie à adopter pour créer l’alternance en 2020.

A suivre…

 

 

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