Depuis la prise du pouvoir le 5 septembre 2021 dernier par le comité national de rassemblement pour le développement  » CNRD  » à travers le président colonel Mamadi Doumbouya. Depuis ce jour, la République de Guinée se développe dans tous les secteurs grâce à ses filles et fils parmi lesquelles nous pouvons citer sans rien de se tromper deux cadres chevronnés qui font aujourd’hui, la fierté des Guinéennes et Guinéens à travers le centre international de percussion  » CIP « , Abou Soumah, directeur général et Abdoulaye Aissata Bangoura, directeur général adjoint.

Ce vendredi 2 juin 2023 la rédaction de votre site d’information et d’analyses générales lemakona.com a rencontré ses deux connaisseurs hors pair du secteur de la percussion qui sont parfaitement dans l’esprit de refondation du CNRD pour le développement de la République de Guinée, mais également pour le rayonnement du peuple de Guinée dans le monde entier.

À l’occasion des échanges avec ses deux techniciens du monde de la percussion. La première voix autorisée de la maison M. Abou Soumah a mis les points sur les (i) par rapport au fondement de ce centre de percussion international qui soufre une nouvelle ère sous le régime du colonel Mamadi Doumbouya. Lisez très attentivement.

Faisant la présentation du centre international de percussion de Guinée, le directeur général Abou soumah dira : Ce centre international de percussion qu’on appelle communément ” CIP ’. C’est un établissement public crée depuis 1999. Aujourd’hui, nous saluons les nouvelles autorités qui ont inscrit le CIP dans l’esprit du CNRD en nous dotant notre nouveau statut par le décret du mois de mai dernier qui renouvelait notre statut. Donc le centre de percussion comme on là dit notre mission, c’est de faire la promotion et le développement des percussions Guinéennes tant au niveau national qu’au niveau international. À ce titre, nous sommes chargés d’élaborer des textes de lois et des réglementations en vigueur dans ce domaine-là. Et d’appuyer les acteurs privés dans le domaine de la percussion. Et promouvoir la danse et la percussion dans tous le pays comme on là. De favoriser le respect des accord international et des conventions, et de participer à l’inventeur des instruments des musiques traditionnelles. Cette activité avait été commencée, il n’y a quelques années en 2019. Ce qui nous a permis de faire la première campagne d’inventeur sur le territoire guinéen, mais ce n’est pas achevé. Et une de nos missions essentielles, c’est de poursuivre cet inventeur-là et de créer un répertoire national pour que les Guinéens s’approprient de leurs patrimoines dans le domaine des instruments de musique traditionnelle de leurs pays. Comme vous le savez, la Guinée est un pays de référence en matière de percussion et de danse traditionnelle. Il est fort probable qu’elle nous sert de quelque chose comme pôle excellence de notre culture à l’échelle internationale « , a – t-il précisé.

Dans le même sens d’idée, parlant du fonctionnement du centre international de percussion, il expliquera aussi ceci :  » le CIP comme on le dit. Le décret faisant le CIP une direction générale. Donc qui dit une direction générale, il y a le directeur général et le directeur général adjoint. Nous avons trois grands départements. Il y a un département de développement et de promotion des percussions et de danse traditionnelle, il y a un département logistique et des équipements. Il y a un département de formation et de partenariats. Chaque département comprend au minimum trois cellules. Nous sommes une quinzaine de cadres qui travaillent ici et d’autres sont spécialistes du domaine de percussions comme mon directeur général adjoint Aboubacar Aissata Bangoura, ce qui fait que nous avons une vision très globale on se complet dans le cadre du travail « , a – affiché le DG Abou Soumah.

 À la question de savoir de ce que les Guinéennes et Guinéens peuvent retenir depuis leurs arrivées à la tête de la direction générale du centre international de percussion. Abou Soumah répond sans langue de bois que :  » nous saluons le ministre de la Culture Alpha Soumah qui a eu l’amabilité de nous choisir pour ce poste-là et surtout le président de la République qui investit sa confiance en nous en tant que directeur de cet établissement. Depuis un an, pratiquement, parce que c’est au mois de mai qu’on est arrivée là. C’est qu’on a trouvé ici, c’est le décret, c’est globalement l’inventeur que vous voyez sur le mur, en dehors de ça, on n’a pas trouvé grand-chose. Donc on s’est investi à quoi ? D’abord, à trouver une loi, parce qu’un EPA ne peut pas fonctionner sans une loi. L’EPA est fait pour contribuer au développement local. Qui dit développement dit forcement contribution au développement pas en terme artistique seulement, mais en termes de revenus. Une loi dans ce domaine-là, fait que l’import et l’export de nos instruments de musique nous rapportes énormément d’argent, mais chose qui échappe aux autorités guinéennes et qui échappe au fisc de notre pays. D’où par conséquent notre premier travail, c’est de nous trouver une loi. Deuxième travail, qui dit EPA dit gouvernance et gouvernance signifie outils de gestion de pilotage et sur ce domaine-là, on s’est investi à avoir des outils de gestion, c’est-à-dire manuel de procédure qui est en cours d’élaboration. On vient de finir notre plan de stratégie pour cinq (5) années à venir. Donc, pendant (5) années, on a un instrument sur lequel on n’a pas à se casser la tête, on a un outil sur lequel on va regarder et mettre en œuvre. Donc aussi, nous avons notre règlement intérieur, nous disposons notre fiche, fiche de poche qui fait que nous disposons des outils nécessaires pour faire avancer. Donc ça veut dire que, les actions que nous avons menées à travers l’inventeur sur le terrain, à travers le recensement de tous les acteurs sur le terrain, l’organisation de la biennal l’internationale, c’est à travers les outils dont nous disposons « , a – expliqué clairement l’homme de confiance du ministre Alpha Soumah.

Pour parler des difficultés rencontrées à la tête du centre international de percussion, le directeur général Abou soumah, soulignera ceci :  » Je vais parler d’abord d’accompagnement. Nous sommes très écoutés par notre département par le gouvernement, toutes nos sollicitudes sont écoutées. Sauf que tout n’est pas rose, les difficultés que nous avons dans ce domaine-là, c’est d’abord, notre budget est très maigre, un EPA ne peut pas fonctionner sans un budget conséquent. Aujourd’hui, nous avons des ambitions, nous n’avons pas de ressources nécessaires pour pouvoir engager toutes ces réformes. Je vous donne un exemple, pour organiser la biennal, notre subvention ne nous permet même pas de financer 10 % de cette organisation. Pour faire l’inventeur sur le terrain, c’est la même chose. Donc nous avons l’ambition d’aller loin, mais nous demandons que nos subventions soient améliorées. Et nous remercions le gouvernement parce que l’année dernière, la subvention que nous avons a été doublée cette année. Ça il y a eu un effort considérable qui a été réalisé, mais nous demandons que ça soit augmenté de plus « .

En mettant un accent sur les perspectives, Abou Soumah, directeur général du centre international de percussion, affichera :  » comme je le dis parmi les perspectives, c’est vraiment de faire de percussions un fléau de notre culture. Vous savez quand on créait le centre international de percussion, c’était de faire de la percussion un pôle excellence de notre culture. Et aujourd’hui, l’ambition-là à atteint un certain niveau, parce qu’on a pu organiser le podium, on a créé des ensembles qui ont fait la fierté de la République de Guinée, comme les percussions nationale. Beaucoup de percussionnistes guinéens se retrouvent à l’étranger avec les centres de formations un peu partout. Mais le domaine n’est pas organisé et donc notre travail, c’est organiser ce secteur-là tant au niveau national qu’au niveau international, mais aussi donner le souffle à ses acteurs-là. Ça veut dire faire leur professionnalisme, mais aussi qu’ils puissent vivent des produits de leur travail. Que de continuer à végéter a lorsque,  c’est un secteur qui crée des emplois, mais aussi de revenus pour les acteurs « .

Pour terminer ses interventions, la tête pensant du centre de percussion international Abou soumah laissé entendre :  » Nous remercions les autorités, le gouvernement et surtout le président de la République, le colonel Mamadi Doumbouya qui nous a investi de sa confiance, mais aussi nous remercions notre ministre Alpha Soumah qui toujours est à notre écoute. Qui nous dit souvent, je suis à votre disposition. La balle est vraiment dans notre camp. Nous remercions aussi son cabinet, son secrétaire général, le chef de cabinet, son conseiller, ils sont tous à notre écoute « , a – t-il M. Soumah en guise de reconnaissance.

Fodé SOUMAH