Pour couvrir l’ensemble du pays en une année, il faut au minimum 110 mille dons de sang, selon le directeur du centre national de transfusion sanguine. C’est dans l’optique d’encourager ce geste dont beaucoup ignorent l’importance, que l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a abrité mercredi, le lancement de la nouvelle campagne de don sang. 

Une initiative des deux ministères en charge de la Jeunesse et de l’Enseignement Supérieur en partenariat avec le centre national de transfusion sanguine.

 «C’est pour lancer un appel à l’ensemble des citoyens, de donner de leur sang pour résoudre ce problème crucial de déficit de sang dans nos hôpitaux. A cause du manque de poches de sang dans nos hôpitaux, beaucoup de gens meurent, il y a beaucoup de malades qui ont besoin de sang. C’est pour cela, étant des ministres citoyens, étant un gouvernement citoyen, nous avons commencé cette campagne par l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry», a déclaré le ministre en charge de la Jeunesse, Mouctar  Diallo

Un acte humanitaire, selon le ministre l’enseignement supérieur de la recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, qui relève lui aussi qu’il y a beaucoup de décès par manque du sang.

«Donc pour nous au-delà de l’acte humanitaire, c’est aussi un acte citoyen, et je crois que chaque citoyen doit pouvoir donner son sang au moins une fois par an  pour que   dans nos hôpitaux, les Guinéens ne meurent pas par manque de sang», a mentionné le ministre Abdoulaye Yéro Baldé.

Selon le patron des universités, cette campagne sillonnera d’autres universités afin de toucher plus d’étudiants et d’enseignants donneurs de sang.

Voir deux ministres donner leur sang, déclare Dr Haba Gnankoi, Directeur du centre national de transfusion sanguine, va apporter un changement d’attitude pour une grande compréhension des besoins du pays en matière de don de sang.

 

 

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