L’ancien ministre de la réconciliation nationale a réagi à la grâce présidentielle accordée, lundi soir, à Fatou Badiar Diallo, Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo qui purgeaient des peines d’emprisonnement de 15 ans à la maison centrale de Coronthie.

Au téléphone de VisionGuinee, Bah Oury s’est réjoui de la libération de Fatou Badiar Diallo, Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo. Pour lui, cette grâce intervient à un moment où ces personnes, condamnées dans l’affaire de l’attaque du domicile privé du chef de l’Etat, se sentaient désespérées en prison.

‘’C’est une occasion pour ces personnes de rejoindre leurs familles, se reconstruire et repartir sur de nouvelles bases après plusieurs années de privation de liberté’’, a déclaré en substance celui qui avait bénéficié, fin 2015, d’une grâce présidentielle, avant de préciser qu’il reste AOB et Jean Guilavogui.

‘’Je leur demande d’être courageux et patients’’, a ajouté Bah Oury, tout en remerciant toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la libération de Fatou Badiar Diallo,  Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo.

‘’Le président de la République est à remercier pour cette grâce qui va contribuer à décrisper le paysage politique et montrer que le pays s’achemine progressivement vers une normalité démocratique que nous souhaitons ardemment’’, a assuré l’ancien exilé politique.

Il affirme que la libération des détenus politiques notamment ceux liés à l’affaire du 19 juillet ‘’faisait partie intégrante de ce qui était convenu en octobre 2015 lorsque j’ai rencontré le président Alpha Condé avant mon retour d’exil’’.

‘’Mais les choses ne se sont pas passées avec la célérité souhaitée’’, a-t-il professé, avant de souligner que ‘’le plus important, c’est qu’au fur et à mesure, la plupart des personnes concernées sont aujourd’hui en liberté. Les deux qui restent en prison, c’est une question de temps’’.VisionGuinee