Pourtant cette autorité a la bonne foi de racheter les concerts des artistes à Conakry, mais la mauvaise foi pour le paiement de la subvention pour l’exercice 2018 de la presse privée est reporté au calendre grecque par les autorités guinéennes. L’annonce est faite ce vendredi 21 décembre 2018 par Moussa Ibn Conté,  président de l’Association des Editeurs de la presse indépendante (AGEPI) qui a intervenu chez nos confrères des Grandes Gueules

Selon le patron  de l’AGEPI, « La subvention est un droit constitutionnel et non de l’aumône. La loi qui autorité le paiement de la subvention. Nous les associations de presse avions mené beaucoup de démarche auprès des autorités(le ministre de la communication, le premier ministre, le ministre du budget et celui de l’économie et des finances) pour le paiement de la subvention. Les autorités avaient la volonté de satisfaire et c’est à la dernière minute que nous avions constaté la mauvaise foi et qu’ils sont dans une situation de mensonge », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, il a dit : « la subvention n’est pas de l’aumône, c’est prévue par l’alinéa 2  de l’article 12 de la loi L003 portant création, organisation et fonctionnement de la haute autorité de la communication. Ce qui veut dire nous avons le droit de réclamer. Ce qui est grave, la maison des journalistes de Guinée sise à Coléah va être fermé. Nous en appelons à la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la presse à la maison des journalistes ».

Il faut noter que  c’est dans le pays d’Alpha Condé, la subvention qu’un droit constitutionnel pour le paiement, il faut que les medias fassent un combat.

 Moriah Yansané