Mardi 04 septembre, alors que le SLECG venait de reprendre les négociations sur le salaire de base des enseignants, la partie syndicale quittait la table de négociations. Le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), Aboubacar Soumah, protestait ainsi contre l’arrestation d’un de ses proches.
Pour le leader syndical, la substitution de candidature, reprochée à leur camarade Amara Mansa Doumbouya, est une pratique courante et ne valait l’intérêt que l’affaire a suscité. Aussitôt ce dernier libéré et mis sous contrôle judiciaire, le général Soumah temporise et annonce le retour de son syndicat à la table de négociations. Choquant.
Amara Mansa Doumbouya a-t-il bénéficié de son statut de syndicaliste proche de Soumah pour obtenir cette diligence de la justice ? Va-t-il d’ailleurs être jugé pour ? Si la pratique est courante alors qu’elle est punie par la loi, doit-on, encourager sa commission ?
Aboubacar Soumah et son syndicat sont-ils devenus aussi puissants qu’ils puissent, à tout moment, se rendre coupables de pratiques interdites et qu’aucune justice ne soit faite ?
mosaique