En 2015, sur initiative du Gouverneur de la ville de Conakry, le Général de Brigade Mathurin Bangoura, la police verte a été opérationnalisée. L’initiative visait à réduire le chômage des jeunes, assurer la sécurité des citoyens en appuyant  la police dans la régulation de la circulation  et débarrasser les montagnes d’ordures  dans les cinq (5) communes de la capitale Conakry.

Contrairement à ces objectifs , de nos jours cette garde communale ou police verte est devenue un groupe de simples mendiants dans les grands marchés et aux abords des artères. Cela au vu et au su de tout le monde. Pour preuve, il suffit de faire un tour au grand marché de Madina. Pour se rendre à l’évidence, notre reporter s’est rendu au marché de Madina ce mercredi 1er Aout 2018. Sur place , la pratique est quotidienne et le même constat au marché de Matoto.

Sur les lieux, les gardes communales ne font plus leur mission de la sécurisation des citoyens mais, une fois qu’un motard se présente, ils courent pour demander au motard s’il veut garer avec des tickets en main. Devant nous, il y’a eu plus de 10 motards qui ont été stationnés par cette police verte qui, chaque jour que Dieu fait, failli à sa responsabilité à cause des miettes de cinq mille par heure. Et quand notre reporter a demandé à combien coûte une place à l’un d’entre eux, celui-ci ne s’est pas gêné de répondre: « Mon ami, une heure, c’est à 5.000GNF ». Mais, la question qu’on se pose est bien celle de savoir, où vont ces fonds collectés par ladite garde communale à travers les cinq communes ? A noter que notre tentative de joindre le Général Mathurin Bangoura a été vaine.

A suivre !