Abdel Fattah al-Sissi a prêté serment samedi 2 juin devant le Parlement. Le président égyptien entame ainsi un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l’Égypte où la sécurité et l’économie restent deux défis majeurs.
Au cours d’une session spéciale, retransmise en direct à la télévision d’Etat, la prestation de serment d’Abdel Fattah al-Sissi devant les membres du Parlement et du gouvernement, a été saluée par 21 coups de canons.
Des avions de chasse ont dessiné un drapeau égyptien dans le ciel du Caire et des hélicoptères militaires ont survolé le centre de la capitale au cours de la matinée, au moment où le président égyptien se rendait au siège du Parlement.
Abdel Fattah al-Sissi, élu une première fois en 2014 après avoir destitué, en tant que chef de l’armée, son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi l’année précédente, a été réélu en mars avec plus de 97% des suffrages exprimés.
Une voie royale
Il n’a eu aucune opposition sérieuse à affronter. Son unique adversaire, Moussa Mostafa Moussa, un homme politique méconnu du grand public, était un de ses plus fervents soutiens.
Sept ans après la révolte de janvier 2011 qui a provoqué la chute du régime de Hosni Moubarak, Abdel Fattah al-Sissi devra s’atteler à deux défis majeurs pour son second mandat, la stabilité sécuritaire et le redressement économique.
Le président égyptien est régulièrement accusé par les défenseurs des droits de l’homme de violer les libertés publiques et de réprimer les opposants. De nombreux opposants et membres de la société civile ont encore été arrêtés ces derniers mois.
rfi.fr