Malgré la bonne foi, des membres statutaires et de la volonté affichée du Premier ministre Bernard Gomou, une poignée d’individus au sein du comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football semble faire échouer les efforts de sortie de crise entreprise depuis le vendredi dernier. Un consensus avait pourtant été trouvé, mais une fois de plus, des membres du Conor ont jeté l’huile sur le feu, mis en péril tout le travail accompli jusqu’à présent.
Il est regrettable de constater que certains individus se sont transformés en véritables saboteurs, privilégiant leurs intérêts personnels à l’intérêt général du football guinéen. Alors que le pays tout entier aspire à retrouver une stabilité et une gouvernance saine au sein de sa fédération, ces actes irresponsables compromettent sérieusement cette perspective.
Le comité de normalisation avait pour mission de rétablir la confiance, de garantir des élections transparentes et de restaurer l’intégrité de la FGF. Cependant, ces objectifs louables semblent avoir été relégués au second plan. Les motivations derrière ces agissements sont maintenant claires, mais il semble évident que ces derniers cherchent à conserver un pouvoir dont ils ont déjà fait mauvais usage par le passé.
Ce comportement égoïste ne peut être toléré. La Guinée mérite une fédération de football forte et représentative, qui met en avant les talents de ses joueurs et offre des opportunités aux jeunes passionnés. Il est grand temps que les membres du comité de normalisation se ressaisissent et fassent preuve de responsabilité et de maturité pour le bien du sport roi et de la nation.
Le Premier ministre Bernard Gomou doit également prendre ses responsabilités internes et agir pour mettre un terme à cette dissension. Il est temps de faire comprendre à ce Conor qui entrave la réconciliation qu’il n’a pas sa place dans ce processus.
Sékou Koutoubou Kaba Journaliste.