La commission d’éthique de la fédération guinéenne de football, s’est réunie, le lundi 29 juillet autour du sujet relatif à une pratique de corruption au sein du syli national de Guinée, plutôt autour d’un sujet qu’on a réduit à une confrontation sur un ring bien rangé à dessein entre Amadou Diaby et le technicien belge Paul Put.

Cette commission, qui ne devait pourtant plus exister après la décision de sa dissolution prononcée par le président de l’institution Antonio Souaré, s’est néanmoins arrosée une légalité curieuse, pour jouer sa partition dans une guerre de clans.

Au final, elle donne raison à ces quelques membres statutaires qui, dans un élan de règlement de comptes, il y a plus d’une semaine, avaient demandé la suspension de Amadou Diaby, même en l’absence de preuves.

Pour y mettre la forme, l’équipe du très respectable Amadou Tham,  ajoute que c’est  à titre conservatoire jusqu’à la fin des enquêtes, comme pour dire que la position de l’intéressé  à l’état initial  gêne l’évolution du dossier.

L’ancien président du Baraka et du FC Séquence, aura à faire désormais, non pas seulement avec le technicien belge qui semble pactiser avec …, mais il doit aussi se battre contre cette convergence des forces braillardes constituées en partie civile pour le faire dégager de la fédération.

L’arbitre du jeu qui se présente trop déséquilibré et qui est la commission d’éthique, devra s’efforcer d’être juste, pour ne pas succomber aux sirènes revanchardes qui ont donné la voix jusque-là.

Elle devrait s’inscrire, on peut bien l’espérer, dans une logique universelle qui consiste à tout faire pour éviter des supplices dans le cas d’espèces, à un innocent.

 

 

 

 

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