L’impact de la pandémie de coronavirus sur les économies des pays est dévastateur, entraînant des licenciements massifs et, dans certains cas, des réductions de salaire. Les prostituées sont également affectées par le nouveau coronavirus.
L’État de Kano et plusieurs autres villes du nord ont introduit en 2000 la Sharia, qui interdit la prostitution, les jeux d’argent, la consommation d’alcool et bien d’autres vices.
« Nous devons juste chercher une autre alternative et un autre moyen. Le gouvernement ne veut même pas savoir comment se portent les prostituées ici au Nigeria. Et je n’ai plus d’argent. C’est fini. Je n’ai plus d’alternative. Je paie mes factures grâce au soutien de certains clients, ceux qui se soucient de moi. »
Ce qu’Aisha gagne d’habitude, elle le partage avec ses sœurs, ce qui rend les choses plus difficiles. « Donc ce n’est pas facile. Et je ne sais pas combien de temps cela va durer. »
Elle se dit déçue que le gouvernement nigérian ne se soucie guère d’eux. « Le gouvernement ne fait aucun effort pour nous soutenir. »
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