La grève qualifiée d’illégale, voire de ‘’ sauvage’’, déclenchée par le syndicaliste Aboubacar Soumah et Cie, fait une victime collatérale. Alors qu’il est interdit aux radios de relayer tout message du groupe de syndicalistes, à l’origine du mouvement de grève qui paralyse par endroits, le secteur de l’enseignement pré-universitaire, on vient d’apprendre que la journaliste, Makalé Soumah, présentatrice de JT sur la Télévision nationale, est suspendue jusqu’à nouvel ordre.
Son péché mignon, avoir lu le mot ‘’ grève’’, dans le JT de 20H30 du samedi 25 Novembre.
Selon nos informations, aussitôt, le président Alpha Condé, qui suivait le journal, aurait piqué une colère volcanique, et aurait immédiatement ordonné au Directeur Général, Sékouba Savané, de suspendre la présentatrice Makalé Soumah.
Toutefois, à la décharge de la présentatrice, le maudit mot ‘’grève’’, n’émanait point d’elle. Il figurait plutôt dans le lancement d’un reportage, apprend-on, qui lui aurait été introduit à la dernière minute.
Par les temps qui courent, dur dur de faire du journalisme en Guinée. On savait que le nom Aboubacar Soumah était proscrit dans les radios privées, désormais, il faut y ajouter le mot ‘’ grève’’, du moins, chez nos confrères de la RTG.
bcmedia