Comment trouver une sortie a la crise qui mine depuis plusieurs semaines le système éducatif guinéen? Le meneur de la grève des enseignants et secrétaire général contesté du SLECG, Aboubacar Soumah a rencontré ce lundi, 26 février 2018, dans un hôtelier de la place, le ministre conseiller personnel du chef de l’Etat, Tibou Kamara pour un avant- goût de négociation avant son audience avec le président de la République, le Pr Alpha, ce mardi, 27 février 2018, à seize heures au palais Sékoutouréyah .
Joint ce mardi, 27 février 2018, au téléphone par justinmorel.info, sur sa rencontre avec le chef de l’Etat, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah a d’abord indiqué que lors de sa rencontre ce lundi avec le ministre conseiller personnel du chef de l’ Etat, Tibou Kamara dans un hôtel de la place, il lui a dit sans détour qu’une négociation ne serait possible que si les 40% sont émis immédiatement sur le salaire des enseignants au compte de ce mois de février!
«Au cas contraire, je serai toujours imperturbable et insaisissable face à cette crise de l’éducation, parce que cette revendication des 40% sur le salaire de mes camarades enseignants que nous nous battons a obtenir, reste une décision irréversible». A son tour, le ministre Tibou Kamara lui a répondu avant de le quitter qu’il fera le compte rendu à qui de droit, c’est-a-dire le chef de l’Etat .
A notre micro, Aboubacar Soumah a aussi déclaré qu’il est vrai qu’il doit rencontrer ce mardi au palais Sékhoutouréyah, le président Alpha Condé mais selon lui, il aura un seul objectif lors leurs échange, qui est celui « d’imposer au chef de l’Etat, les 40% sur les salaires de ses camarades enseignants ».
«Il faut que je vous dise quelque chose, le temps de la négociation n’est plus au rendez-vous mais plutôt, le temps d’exécuter à la lettre les 40% qui doivent revenir sur le salaire des enseignants. Donc, je reste imperturbable et serein avec le PRG », a affirmé Aboubacar Soumah.
Il a ensuite confirmé que son équipe du SLECG et lui ont été reconnus par l’Internationale de l’Education (IE). Mais, dit-il , « je ne pourrai pas honorer leur invitation pour DAKAR parce que je crains pour ma sécurité », a-t-il conclu.
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