Comment mettre fin aux violences dans certains quartiers de Conakry, notamment à Bambéto ? Le député Amadou Damaro Camara propose une solution toute particulière : l’utilisation des armes.
Le Chef de file de la majorité présidentielle estime que sur l’axe Bambéto, ce n’est plus un problème de maintien d’ordre, mais de lutte contre le grand bandistime.
« L’Etat a le droit régalien de rétablir l’ordre. Sur l’axe de Bambéto, ce n’est plus un maintien d’ordre, c’est une lutte contre le grand banditisme, contre la criminalité. On ne doit plus aller avec des bâtons là-bas. On doit aller avec des armes parce qu’on est soumis à être tués, pas par des manifestants, pour moi ce son des bandits », a déclaré Damaro Camara dans une émission diffusée sur la chaîne Espace Tv.
En Guinée, les violences lors des manifestations politiques ont déjà fait plus de 100 morts. Des citoyens sont souvent tués en marge des manifestations ou des journées « ville morte » appelées par l’opposition. La quasi totalité de ces tueries s’est déroulée dans la commune de Ratoma, dans les quartiers réputés être des fiefs de l’opposition.
« Quand il y a une portion du territoire, de la capitale, où des citoyens ne peuvent pas circuler librement, quand la police est débordée, il faut autre réquisition. Là-bas (Bambéto, Ndlr) c’est pire que le diable. Tous les véhicules sont cassés, toutes les femmes sont violées et dépossedées de leurs biens, parfois même sans aucun ordre de manifestation ou de ville morte. A partir d’une certaine heure tu ne peux pas y passer », a rappelé Damaro Camara. Source : africaguinee.com
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