Afin de baisser le niveau de la violence dans le centre du pays, le gouvernement malien a lancé en octobre dernier une opération spéciale de désarmement volontaire. Près de 6 000 jeunes volontaires y sont éligibles, et plusieurs centaines sont déjà dans un camp au centre du Mali.
Parmi les 6 000 jeunes volontaires inscrits pour le désarmement dans le centre, on compte des membres de milices de groupes d’autodéfense ou des jeunes qui étaient attirés par les groupes islamistes.
« Nous avons reçu un premier contingent de 352 ex-combattants, qui se sont présentés avec leurs armes, leurs minutions. Le Premier ministre est passé pour une évaluation la semaine dernière et le processus est vraiment déclenché. Nous avons beaucoup qui sont maintenant, aussi, annoncés pour les semaines à venir », explique Zahabi Ould Sidy Mohamed, président de la Commission nationale DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion).
Des formations proposées
Et pour le responsable, une fois dans ce camp de regroupement, plusieurs options pour ces jeunes ex-combattants. « Nous devrons les trier. Une partie va aller pour un recrutement des forces armées maliennes (FAMA). Et pour les autres, nous avons sur place plus de douze ateliers de formation. Donc ils apprendront. Ils auront une formation professionnelle, suite à laquelle ils seront installés avec des partenaires que l’on a déjà choisis. »
Outre le Mali, des partenaires étrangers comme la Banque mondiale financent ce projet de réduction de la violence dans le centre du pays.
rfi