BEIJING, 31 décembre 2018. Le jeune Egyptien NourEldin Mohamed Abdelaal a décliné les offres de plusieurs célèbres universités occidentales, choisissant d’entrer en septembre à l’Université de technologie de Beijing pour des études en informatique.
Ce jeune homme de 20 ans avait reçu plusieurs offres d’universités de pays tels que les Etats-Unis et le Royaume-Uni. L’Université de Cambridge lui avait également réservé une place pour ses études de Master après l’obtention de sa licence.
Il a été attiré par l’industrie informatique en plein essor en Chine et a décidé de suivre une licence dans le pays.
NourEldin a été récompensé en 2016 par le titre de « Meilleur Jeune Innovateur arabe au monde » pour la création d’un réseau parallèle dont la vitesse était 32 fois supérieure celle de l’Internet actuel.
« L’industrie informatique chinoise se développe rapidement. Je souhaite étudier ici et trouver des opportunités d’entreprenariat », déclare-t-il.
Sa décision d’étudier en Chine a été soutenue par son père, qui a travaillé pour une entreprise automobile chinoise en Egypte pendant plusieurs années. Son père a effectué plus de 20 voyages d’affaires en Chine et considérait le pays comme un endroit « unique » jouissant de bonnes conditions d’études.
NourEldin est venu à Beijing en août 2017 pour suivre un cours de chinois. Outre la langue, NourEldin a trouvé intéressant d’apprendre la culture traditionnelle chinoise.
Il est aujourd’hui un grand amateur de thé chinois et aime l’opéra de Pékin. Après les cours durant son premier jour à l’université, il s’est rendu à la Maison de thé Lao She et a assisté à un spectacle de l’opéra de Pékin avec son père.
Il trouve les costumes somptueux et les chants mystérieux. « Les sons aigus ressemblent à un chant de rossignol », a-t-il déclaré.
Vivant depuis un an en Chine, NourEldin est tombé amoureux de la cuisine chinoise et a commencé à cuisiner seul. Il prépare de très bonnes aubergines braisées chinoises.
« La culture chinoise a rendu ma vie à Beijing plus gaie et m’a aidé à voir le monde sous un angle différent », selon NourEldin.
Ses camarades de classe partagent son goût pour la culture chinoise.
Pour Kembabazi Barbara, une jeune femme de 21 ans ayant un parent chinois et un parent ougandais, les célébrations de la fête du Printemps sont les meilleurs moments de l’année. Tous les membres de sa famille s’assoient autour de la table pour déguster de délicieux plats chinois.
« Mes plats préférés sont la soupe aux racines de lotus avec des côtes de porc, le poisson braisé de Wuchang et la peau de tofu », indique-t-elle.
Son père ougandais a rencontré sa mère lorsqu’ils faisaient leurs études à l’Université des sciences et technologies du centre de la Chine, dans la province du Hubei (centre).
Ses parents ont déménagé en Ouganda après leur mariage, mais leur affection pour la Chine s’est poursuivie et a eu un impact fort sur Kembabazi.
« Je me sens proche de la Chine en raison de la moitié chinoise de mon identité », explique-t-elle. Tous les deux ou trois ans, sa mère se rend avec Kembabazi dans sa ville natale de la province du Hubei.
Elle est aussi passionnée de tai-chi. Elle a appris cet art martial auprès de son grand-père et a remporté le premier prix pour son rôle dans un groupe de tai-chi au Concours international de Wushu à Xuzhou en mai.
« Le tai-chi chinois est célèbre en Ouganda. Il aide les gens à maintenir équilibre et tranquillité dans diverses conditions », précise-t-elle.
Selon le ministère de l’Education, 61.594 étudiants africains faisaient leurs études dans les universités, instituts de recherche et autres établissements d’enseignement chinois en 2016, en hausse de 23,7% en glissement annuel et représentant 13,91% du total des étudiants internationaux en Chine.
Source : Xinhua