Après la conférence de presse tenue récemment, à Conakry par le ministre de la justice Maître check Sacko au cours de laquelle, la situation des deux artistes Élie Kamano et Takana Zion n’est pas resté en vain, ce jeudi 10 Août 2017 Maître Salif Beavogui l’avocat de l’artiste Élie Kamano a tenu un point de presse aucours duquel, il a repliqué qu’il n’y aura pas de jonctions de procédure à l’égard de son client.
<< je voudrais vous dire premièrement que mon client Élie Kamano n’est pas placé sous contrôle judiciaire.Deuxièment, je voudrais vous dire que dans cette affaire, il n’y aura pas de jonction de procédure. Et troisièment, je voudrais vous dire que le premier dossier de M.Elie Kamano est simultanément devant la chambre du contrôle de l’instruction de la Cour d’appel, d’une part, et d’autre part devant la Cour constitutionnelle>>.a t-il précisé.
De poursuite, Maître Salif dira que l’arrêt de son client sur la base du texte de loi prévue par les autorités juridiques viole les articles 7 et 10 de la constitution Guinéenne.<<Le placement sous contrôle judiciaire a fait l’objet d’appel, pourquoi ? Parce-que je m’étais rendu compte que l’article 632 qui servait de base à la poursuite de mon client pour attroupement est un article qui viole les articles 7 et 10 de la constitution Guinéenne.>>,à t-il ajouté. Rappelant que «L’article 632 dispose du code pénal que toute provocation directe à un attroupement non armée soit par des cris ou discours public, soit par des écrits affichées ou distribuées, soit par tout autre moyen de transmission, de l’écrit, de la parole ou de l’image est punie d’un mois à un an d’emprisonnement s’il a été suivi d’effet. Dans le cas contraire d’un emprisonnement de deux mois à 6 mois et d’une amende de 500 mille à un million francs Guinéens.
Cette disposition de l’article 632 qui existe actuellement dans notre code pénal viole délibérément les articles 7 et 10 de la constitution guinéenne. Donc, mon client Élie Kamano était arrêté sur un article qui est contraire à la constitution et qui viole les droits fondamentaux accordés aux citoyens. Déclara t-il.
Avant de conclure, cet avocat dit qu’il reste consolé que son client Élie Kamano n’a été interrogé sur le fond du verdict. « Devant le juge d’instruction, je suis convaincu qu’il n’a pas été interrogé au fond.
Il a été interrogé pour un cas de flagrant délit et il a nié les faits.
Mais,le parquet a décidé d’ouvrir une information judiciaire »,
Conclutra t-il.
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