Quand la base est ratée, on accorde peu d’importance à la responsabilité. Le sens de la responsabilité est un processus qui obéit à plusieurs facteurs de la vie sociale. Ceux qui accordent de l’importance, s’abstiennent toujours de ne pas tomber dans l’ambiance de la civilité ou de la médisance. On nous enseigne souvent que le caractère de l’homme se révèle à travers son niveau de vie sociétal. Les personnes les plus averties, diront qu’ils faut des sacrifices, accepter les règles préétablies par la vie afin d’atteindre le sommet.
Malheureusement, certains par opportunisme se font une place dans la société, ce qui est contraire à leur vécu et leur parcours. C’est le cas de ce responsable du CONOR. Par accident de parcours se retrouve au sommet de l’instance de notre football. La Guinée étend un pays d’exception où le paradoxe règne en maître dans toutes les entités, a su fabriqué des veinards et autres submersibles nuisibles. La Guinée étend un pays d’exception où le paradoxe règne en maître dans toutes les entités, a su fabriqué des veinards et autres submersibles nuisibles.
Après une mauvaise organisation au tour du match des éliminatoires de la CAN opposant la Guinée au Malawi, ce responsable dépourvu de toute moralité humaine, se donne en spectacle dans les médias pour justifier cette bêtise orchestrée par lui-même dans le seul but de nuire à toute une nation. Dans une sortie aux ordres de la manigance et de la manipulation, le Monsieur se taille une légitimité en situant la responsabilité de cette dérive à une autre entité.
Pourtant, dès le départ, leur seul et unique but est de voir les rencontres de l’équipe nationale délocalisées dans un autre stade que celui du Général Lansana Conté, afin de se faire de l’argent.
Dans la logique des faits, l’organisation des matchs est exclusivement réservé au Fédération sportive qui sont interlocutrice direct des instances du football (CAF et FIFA). Alors qu’il n’y avait que 16 000 places accordées sur la base d’un document justifié à l’actif de la CAF, sachant que celle-ci n’impose jamais de quota aux Fédération si ce n’est qu’en période de pandémie, ce qui n’est plus le cas de la Guinée. Il était prévu de déployer 1000 agents des forces de sécurité (400 gendarmes à l’extérieur et 600 policiers à l’intérieur du stade). Ce qui n’a pas été le cas pour ce match. Un désordre total a même coûté à la survie de la pelouse.
Pourtant, avant la dite rencontre, le gestionnaire a dû déployer de gros moyens pour respecter les recommandations de la CAF. Pour un combat de personne, cet individu s’érige en donneur de leçon afin d’épargner sa culpabilité. Cette attitude peu catholique, qui n’honore guère la dignité humaine, est à réprimer non seulement pour la corporation dont il représente, mais aussi pour la république.
Lance Koivogui