Depuis maintenant près de 4 mois, c’est silence radio concernant le football féminin guinéen. Un simulacre de championnats féminins de Ligue 1 et de Ligue 2 a été organisé en 2 mois entre le 26 avril et le 08 juillet 2024 pour le compte de la phase aller. Le temps pour les clubs de jouer 4 petits matchs ; depuis, plus rien pour les 10 clubs de Ligue 1.
Selon des sources, pour organiser ces 4 petites journées, cela a coûté des milliards de francs guinéens la Fédération Guinéenne de Football-FGF. Chaque club a reçu 25 millions de francs guinéens. Le reste de l’argent s’est volatilisé dans la nature au détriment du football féminin, me dit-on.
Depuis maintenant près de 4 mois, ce football féminin est à l’arrêt total, au grand damne des footballeuses qui rongent leurs pouces dans les quartiers. Pourtant, la FIFA donne énormément d’argent pour le développement du football féminin aux différentes associations membres. La FEGUIFOOT ainsi que d’autres associations membres perçoivent minimum 500.000 dollars chaque année pour développer ce football des dames. Sois plus de 5 milliards de francs guinéens. En plus de l’argent des sponsors pour le développement du football guinéen GUICOPRESS (15 milliards de francs guinéens) et Orange Guinée (6 milliards 800 millions de francs guinéens) par an.
Les acteurs du football féminin désespérés, ne savent plus à quel saint se vouer. La plupart de ces acteurs tirent le diable par la queue, il y en a d’autres qui ne trouvent même pas cette queue pour la tirer.
Avec le très controversé président Bouba Sampil à la tête de la FGF, il ne faut rien espérer pour le développement du football guinéen surtout celui féminin, disent des observateurs.
David Tchopnn Bangoura