Une rencontre devrait se tenir bientôt pour évaluer la rencontre Guinée – Malawi qui a été marqué par deux envahissements de la pelouse du Stade Général Lansana Conté de Nongo. Le premier sur le but libérateur de Naby Keita et le second au coup de sifflet final. C’est le vœu du Comité de Normalisation contenu dans un communiqué publié dans la presse. La démarche est à saluer tant elle est réfléchie, logique, consensuelle et conforme aux normes d’une instance qui se respecte et qui reste en quête de solution à tous les problèmes qui peuvent se poser au football.
La démarche rompt également avec les raids solitaires d’un vice-président toujours prompt à s’épancher dans la presse à coup d’alibis sortis tout droit de son imagination en se couvrant de lauriers volés à la vérité. Un « one-man-show » accusateur teinté de haine et de rancœur qui ramènent des sujets d’une si grande importance à hauteur d’homme. C’est la Guinée dans sa capacité d’organisation qui est interpellée. C’est la Guinée qui est soumise à l’épreuve des textes de la CAF et menacée par des sanctions qui cherchent une solution à une sanction sportive et pécuniaire qui pourrait tomber.
Aviez-vous mis en place un comité d’organisation avec toutes les parties prenantes comme cela se fait partout dans le monde ? À -t elle pu tenir des réunions périodiques en direction de ce match ? Qui était membre de ce comité et qui s’occupait de quoi ? C’est de cela qu’il s’agit et non de ces querelles de clocher faites avec le même mode opératoire. Juste cibler un homme et l’accabler. Celui-là même dont l’œuvre s’éteindra difficilement de sitôt dans la mémoire de tous les acteurs du football guinéen et africain. La démarche solitaire du Conor sonne comme un écart vis à vis de cette démarche accusatrice.
La Méthodes qui semble avoir fini d’agacer la structure. La diffusion du communiqué l’atteste largement. On est donc sûr que cette concertation fera la lumière sur tout. De façon inclusive et concertée pour que notre pays la Guinée ne soit pas rangé au rayon des pays ou règne l’inorganisation. Ou on cherche des coupables avant de réfléchir aux solutions. On ne demande pas mieux pour avancer collectivement. Il ne s’agira pas de passer à la guillotine, mais de corriger.
Sékou Koutoubou Kaba Journaliste Sportif