La confiance du chef d’Etat le FAMA National est en marche avec Aboubacar Makhissa Camara, un exemple de réussite parmi les nombreux jeunes guinéens ayant bénéficié ces derniers temps, d’un décret présidentiel. En l’espace de près de deux ans, il surprend plus d’un avec pour preuve, des chiffres élogieux. Ce qui lui confère de décrocher la palme d’or du véritable pourvoyeur de l’économie nationale et de s’offrir de la confiance méritée du Chef de l’Etat, Alpha Condé.
Loin de parler de la générosité démesurée de l’homme, toute porte à croire que Makhissa a incontestablement fait des résultats probants à la tête de la Direction Nationale des Impôts (DNI). Seulement quelques mois après sa nomination, les performances étaient à 52% des objectifs budgétaires assignés à la DNI. Ce qui a d’ailleurs fait sursauter l’opinion et mettre en lumière, sa bravoure et sa volonté de conforter les caisses de l’Etat.
Tout d’abord, à son arrivée à la tête de cette direction, Makhissa Camara avec son ministre de tutelle, ont organisé les états généraux des impôts dans la préfecture de Fria. Ce qui est une première dans l’histoire du pays. Cette grande rencontre mobilisant tous les inspecteurs de la structure et cadres du département, a permis de faire un diagnostic et de vite trouver des sédatifs pour enfin imprimer un service de qualité pour le bonheur du peuple de Guinée.
30 milliards générés dans les vignettes
A date, 119 000 vignettes sont vendues depuis le début de la campagne lancée le 29 mars dernier, pour une valeur qui avoisine les 30milliards de francs guinéens. Quel chiffre record !
Comme stratégie, la nouvelle Direction des Impôts confie la vente aux services ‘’Orange money’’ et des banques à travers le pays. Cette nouvelle stratégie permet de réduire les risques de corruption et de détournement des recettes des vignettes. Un montant de 300 millions de francs guinéens a été alloué pour couvrir les frais de vente, réparti à quote-part du nombre de vignettes vendues par chaque opérateur.
Pour des réticences, des mesures drastiques sont prises par la direction en synergie avec les forces de sécurité, afin d’amener aux détenteurs d’engins roulants à de meilleurs sentiments. Autour de cette opération, une politique d’incitation a été mise en place en faveur des policiers, qui bénéficieront des 25% de la valeur pénale pour chaque vignette vendue.
Makhissa n’est pas en manque d’initiatives. Voilà une nouveauté dans la gestion des fonds récoltés. Plus de 100 millions Gnf de rétrocession, sont versés à chacune des préfectures et le chiffre devrait évoluer en fonction du nombre de vignettes vendues.
Ce montant, il faut le rappeler, représente la part de ces communautés dans la vente des vignettes, ce qui, à coup sûr, devrait contribuer au développement de ces localités à travers la réalisation de certains de leurs projets.
Par rapport à la répartition des recettes de la vente de ces vignettes, Makhissa utilise une méthode patriotique. Celle de rétrocéder 50% des recettes aux collectivités locales, leur permettant de financer leurs programmes de développement.
L’année 2016 a été lucrative
En 2016, Aboubacar Makhissa Camara a également fait de bons résultats en dépassant des prévisions annuelles. Une gestion saine de revenus que le département des Impôts en Guinée n’a jamais connus. Premier du genre en tout cas, dans le secteur fiscal du pays. Ce qui a d’ailleurs permit à l’Etat guinéen, de mobiliser des recettes colossales dans l’exercice 2016 qui se chiffrent à 13 mille 764 milliards 74 millions. Soit un accroissement de 12,9% comparés aux prévisions de la loi de finances rectificative 2015.
Même si en 2015, le ministre du budget, Ansoumane Condé reconnaît des dépassements observés, il avait aussi confirmé des déviations budgétaires qui ont entraîné un déficit de 6.21 à 8.47% du PIB. Ces déviations étaient justifiées, par l’augmentation des dépenses électorales et les subventions à l’EDG (électricité de Guinée).
Contrairement donc à 2016, qualifiée, de l’année de redressement fiscal et qui a conforté les caisses de l’Etat, les dépenses étaient bien calculées et équilibrées.
La direction nationale des impôts, elle seule, a mobilisé 4.527.570.168.000 GNF sur une prévision de 4.455.098.522.000GNF. Soit un taux de réalisation de 102%. Le dépassement est de l’ordre de 72.471.646.000 GNF. C’est énorme !
Makhissa félicité par la Présidence de la République en 2016
Une mission de l’inspection générale de la présidence a félicité la direction des impôts en 2016 pour ses nombreux acquis et forte mobilisation des ressources. Les mêmes congratulations ont suivi en 2017 toujours pour les mêmes exploits.
Pour cette année 2017, Makhissa a pour ambition de s’inscrire dans une démarche de modernisation de l’administration fiscale. A ce titre, la prévision de l’exercice 2017 est fixée par la loi de finance à 5 mille milliards et demi, soit un accroissement par rapport à 2016. La prévision de janvier 2017, a été atteinte à hauteur de 110%. S’il vous plaît !
Autres acquis en 2017
La direction nationale des Impôts a enregistré des progrès notables. Notamment la mise en œuvre des mesures relatives au droit de timbre sur les véhicules d’occasion à l’importation, concrétisées par l’ouverture d’un guichet de banque en vue d’une meilleure sécurisation des recettes. Les nouvelles taxes dans le secteur de téléphonie ont aussi été innovées. La mise en œuvre de la politique de sensibilisation et d’information des usagers en collaboration avec la cellule de communication du ministère du Budget, a été réalisée.
Le département des impôts malgré les difficultés rencontrées dans la récolte des fonds, avance dans un sens unique. Et cela grâce à la tenue des états généraux des impôts et le premier forum économique sur la mobilisation des recettes qui ont permis au département à s’armer davantage pour se rendre efficace pour l’intérêt du peuple de Guinée. Puisque les investissements riment impérativement avec la qualité des recettes fiscales au niveau des impôts et à la douane.
Le département des Impôts et son ministère de tutelle comptent investir dans l’informatisation pour l’amélioration de la traçabilité des opérations fiscales. Autrement dit, la transparence budgétaire qui concerne spécifiquement les volets dépenses et recettes. Sachant que dans un passé récent la corruption, la déperdition ou l’appropriation anormale des biens de l’Etat avaient fini par agenouiller l’économie nationale. Et le tout, soutenu par l’impunité. Voilà la tendance que souhaitent renverser Makhissa et son ministre Doumbouya même si, le champ semble être épineux.
Regionalinfo