Dans u n article publié récemment dans ses colonnes,  ‘’La Lettre du Continent’’, révèle le bien fondé de la récente visite des anciens Présidents français,  Nicolas Sarkozy et François Hollande en Guinée. Le journal français révèle que « Depuis le début de son conflit avec Beny Steinmetz, Alpha Condé s’est parallèlement rapproché de son opposant. Passer un accord avec les deux principaux « parrains » du patron de l’Union démocratique des forces de Guinée (UFDG) a ainsi permis au président guinéen de dégager la voie pour se présenter à un troisième mandat en 2020. Deal. La présence de Nicolas Sarkozy à Conakry, quelques jours après celle de François Hollande, a par ailleurs donné à cet accord une ampleur sous régionale, Cellou Dalein Diallo bénéficiant d’un autre discret soutien : celui d’Alassane Ouattara. L’ancien chef de l’Etat français a ainsi profité de son amitié avec le président ivoirien pour esquisser les contours d’un autre deal au cours du même entretien : le chef de l’Etat ivoirien s’engagerait à prendre ses distances avec l’opposant guinéen dans l’hypothèse où Alpha Condé renoncerait, de son côté, à accueillir Laurent Gbagbo en Guinée ».

Mais le Chef de file de l’opposition guinéenne dément catégoriquement cette information. Dans un tweet, Cellou Dalein Diallo qualifie le Journal ‘’d’une certaine presse’’.

« Une certaine presse me dit prêt à négocier le 3ème mandat… », regrette le Président de l’UFDG, finaliste de la dernière présidentielle. Ajoutant que « Ma lutte n’est pas négociable. ».

Pour Dalein, «  Le respect de la Constitution est une priorité, la restauration de l’État de droit une urgence. Seul le respect du jeu démocratique nous permettra de vivre un meilleur avenir. », a dit haut et fort le leader de l’opposition guinéenne.

Alors qu’on s’achemine vers la fin du deuxième et dernier mandant pour Alpha Condé, les velléités d’un projet de révision constitutionnelle pour permettre au président guinéen de rester au pouvoir au delà de 2020, devient de plus en plus persistant. Même si pour l’instant, Alpha Condé, qui entretient le doute sur ses intentions, ne s’est pas officiellement prononcé pour l’instant.

 

 

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