Les bailleurs de fonds et institutions financières internationales conviés mercredi par le gouvernement ont promis de participer au financement de son Plan national de développement (PND) 2021-2025. La Côte d’Ivoire doit désormais attirer les investisseurs privés pour venir financer le reste de ce PND évalué au total à 59 000 milliards de francs CFA sur cinq ans.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Le gouvernement ivoirien souhaite réaliser la transformation économique et sociale qui permettra à la Côte d’Ivoire de figurer parmi les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici à 2030. Une transformation qui passe notamment par l’industrialisation du pays, par le développement du secteur privé et l’attraction des investissements, par la lutte contre la corruption, par la formation, mais aussi par l’inclusion, c’est-à-dire l’action sociale et la solidarité.
Des piliers sur lesquels repose le troisième Plan national de développement de la présidence Ouattara, après les PND 2012- 2015 et 2016-2020. Celui-ci, démarré avec retard en raison de la pandémie de Covid-19, nécessite 59 000 milliards de francs CFA (près de 90 milliards de dollars), dont près des trois quarts – escompte le gouvernement – seront financés par le secteur privé.
Ce mercredi, le gouvernement recevait donc les partenaires techniques et financiers dont il attendait quelque 9 000 milliards de francs CFA. Un objectif largement dépassé, se félicite le Premier ministre Patrick Achi, puisque 15 706 milliards de francs CFA ont été promis. Le secteur privé était aussi représenté : des séances de discussions avec les ministres étaient organisées. Si le guichet reste ouvert et les investisseurs seront accueillis à bras ouverts, le gouvernement a gardé le silence sur la récolte coté secteur privé.
Rfi Afrique