La République de Guinée se prépare pour célébrer la journée mondiale de la population à l’instar de la communauté internationale. Cette année, le thème retenu est : »La planification familiale est un droit de l’homme ».

Selon la résolution 45/216 du 21 décembre 1990,  l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé la célébration de la journée internationale de la population sur le plan mondial. C’est pourquoi, le 11 juillet de chaque année est consacré à cette célébration qui met l’accent sur l’urgence et l’importance des questions de la population.

A travers une conférence de presse organisée par le ministère du Plan et du Développement économique et ses partenaires, notamment le ministère de l’Action sociale et l’UNFPA, la préoccupation majeure de l’Etat guinéen dans la lutte contre la mortalité maternelle a été largement débattue.

Le thème choisi pour cette année a réjoui les conférenciers qui ont été unanimes sur la nécessité de cette planification dont il s’agit.

« Cette année marque le 50ème anniversaire de la Conférence Internationale sur les Droits de l’homme de 1968, où la planification familiale, pour la première fois, a été déclarée comme un droit de l’homme. Cette déclaration stipule que « les parents ont un droit humain fondamental de décider librement de la manière responsable si et quand disposer de progénitures, du choix du nombre de leurs enfants, et de l’espacement de leurs naissances « , explique El hadj Mohamed SANO, Directeur national de la population et du développement.

En Guinée, la problématique de la planification familiale se fait remarquer de façon notoire. Le pays regorge une population à majorité musulmane. Et où la majeure partie de cette communauté est d’ailleurs hostile à cet acte. Ce qui est un réel défi à relever pour le ministère du Plan et ses partenaires.

Mais tout de même, il faut retenir que « la politique nationale de la reproduction consacre une place capitale à la PF dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Elle garantit le droit à se planifier, en conformité avec la politique nationale qui prône l’espacement des naissances », a mentionné Mohamed SANO.

La République de Guinée enregistre un faible taux de prévalence contraceptive qui est estimé à 8,7 au niveau national. C’est l’un des faibles taux de l’Afrique de l’Ouest.

C’est le lieu donc de  » mener une action forte de plaidoyers et d’assurer un soutien large et constant au droit à la planification familiale », conclut M.Sano.

Au-cours des cérémonies de cette journée qui s’effectuera dans un complexe hôtelier de la place, plusieurs activités seront effectuées dont les sensibilisations, des causeries éducatives, des plaidoyers, la mobilisation dans toutes les régions administratives de la Guinée etc.

 

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